Dans ce pays, tout marche à merveille. En tout cas, tout semble l'être drôlement vu le déroulement des choses. Il suffit tout simplement de lire, de vraiment bien "lire dans la tête du Président" pour s'en rendre compte. C'est un simple "exercice journalistique" qui est à la portée de tout sénégalais.
D'ailleurs, dans cet exercice, très différent de la "voyance politique", les flics sont des pros. Naturellement, me dirait-on.
Eux qui, décidément, savent bien lire dans la tête des jeunes de "Nio Lank". Pour leur rappeler gentiment qu'au pays de Rangou, il n'est pas totalement interdit de distribuer des flyers dans la rue pour dénoncer un petit "réajustement" sur le prix de l'électricité. Mais attention, gare à celui qui touchera aux grilles du Palais.
Purée ! Chez nous, à défaut de faire comme Ascosen, il est seulement conseillé de rallier le building administratif, pour prendre part au grand show, excusez, au dialogue national de Big Famara. Là où il est attendu des "consensus forts" afin de tout remettre sur de bons rails, ceux du Ter. De quel Ter?
C'est cela une grande démocratie. Nous ne sommes pas au Togo, nouvelle référence en matière de lutte contre les faux médicaments. Ah oui, comparaison n'est peut-être pas raison.
Car Faure Gnassingbé est officiellement en lice pour un quatrième mandat présidentiel. Alors que nous, on n'en est même pas encore au troisième. Loin de là. Niokhor ne dit "ni oui ni non", il lit dans la tête de ses collaborateurs.
Et puis au Sénégal, on gracie librement un trafiquant de ces mêmes faux médicaments. Au nom de la téranga, on n'attend même pas que son dossier judiciaire soit définitivement vidé. Sacré pays !
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