L’Autorité de régulation des télécommunications et des Postes du Sénégal (Artp) a un nouveau directeur général. Abdou Karim Sall reprend les rênes de la structure de régulation qu’il a dirigée pendant plus de cinq ans. Un décret présidentiel que les acteurs du secteur des télécoms saluent non sans lister leurs attentes au nouveau Dg qui retourne en terrain connu.
Dans une note envoyée à la presse, le Rassemblement des entreprises du secteur des technologies de l’information et de la communication (RESTIC) soutient espérer, à travers cette nomination, « un regain de dynamisme dans la gestion de l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes du Sénégal ».
Selon le Restic, un secteur télécoms dynamique passe nécessairement par la prise en compte « urgente » de quatre défis majeurs dont le premier est « la convergence des télécoms et des médias ». « C’est un vrai défi. Le sujet est sensible, car il pose clairement l’hypothèse de la fusion des deux autorités de régulation : celle des télécoms et celle de l’audiovisuel, dans les pays où ces régulations sont séparées comme au Sénégal », souligne le Restic qui insiste, ensuite, sur «l’importance de trouver du spectre pour les applications haut débit ».
A ce sujet, les entreprises du secteur des télécoms signalent, en guise d’argument, que « le nombre d’abonnés mobiles en augmentation et les services offerts sur les réseaux télécoms exigent plus en plus de bande passante sur les réseaux télécoms. A cet effet l’UIT et les régulateurs doivent trouver des fréquences adéquates pour faire face cette évolution. Il y a lieu d’instaurer le principe de la neutralité des fréquences mobiles, quelle que soit la technologie utilisée ».
Le troisième défi, c’est « le respect de la neutralité du Net pour plus de diffusion de contenus locaux ». Et enfin quatrième et dernier défi, « un accompagnement des start-up avec une régulation qui leur permet de se développer pour être de vraies entreprises innovantes ».
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