Après les sanctions contre le Mali, le président du mouvement Agir, Thierno Bocoum, estime que ce pays avait plus besoin de "soutien" que de "sanctions".
Bien qu'il marque une farouche opposition à toute "prise antidémocratique du pouvoir", le président d’Agir espère que "la réaction musclée de la CEDEAO n'est pas le fait de pressions extra-régionales".
Mais à l'en croire, "le doute" s'est quand même installé, puisque le 6 décembre 2021, le ministre des Forces armées de la France, Florence Parly, avait déclaré, dans un entretien accordé à France 24 et à Rfi, en marge du Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique : "La CEDEAO a tenu plusieurs réunions depuis l’intervention du deuxième coup d’Etat au Mali, cette année. Il y aura à nouveau, dans quelques jours, une nouvelle réunion qui devra prendre un certain nombre de sanctions."
Ainsi, selon Thierno Bocoum, "on pourrait croire que la France, qui est opposée à la venue au Mali du groupe Wagner, veut mettre la pression sur les autorités maliennes, à travers la CEDEAO. Malgré la dangerosité du recours à des forces non conventionnelles, l'organisation sous-régionale devrait éviter toute instrumentalisation dans le nouveau grand jeu qui s'installe dans notre région".
De plus, le Mali se situant dans une zone géographique particulière, pour le président d’Agir, "traiter les questions le concernant sous le prisme d’un normatisme zélé, risque de porter énormément préjudice à la sécurité intérieure de ce pays et à celle de ses voisins".
"La France, qui décide de ces moments de retraits stratégiques au Mali, veut empêcher les autorités maliennes de se liguer à d’autres forces pour défendre son territoire face à des terroristes qui bénéficient de soutiens divers et préjudiciables aux intérêts du Mali’’.
‘’Évoquer constamment l’illégitimité des autorités de transition c’est feindre d’oublier la liesse populaire qui a suivi la prise du pouvoir. Cette illégitimité n’aurait jamais été évoquée de cette manière, si les autorités maliennes actuelles avaient suivi les volontés des autorités françaises qui ne se plaignent pas aujourd’hui de l’illégitimité qui règne au Tchad", affirme Thierno Bocoum.
Selon lui, "la CEDEAO doit être du côté du peuple malien, en évitant d’être complice de son affaiblissement dans ce contexte d’agressions terroristes et de la dynamique de règlement de comptes que les autorités françaises ont enclenché contre les autorités maliennes au détriment des populations maliennes".
Les discussions devraient être engagées sans délai avec les autorités maliennes, tout en prenant en compte la question sécuritaire et la démocratie, notamment celle relative à la période de transition.
"La priorité du peuple malien, c’est sa sécurité et non la tutellisation de quelque bord que ce soit. La porte du dialogue que la CEDEAO dit laisser ouverte ne doit pas être négligée, si le seul but est d'aider les Maliens", estime Thierno Bocoum.
11 Commentaires
Soce
En Janvier, 2022 (18:45 PM)Reply_author
En Janvier, 2022 (19:18 PM)Thierno BOCOUM n'a pas les qualités intellectuelles ni l'expérience dans son vécu pour apprécier les bouts et les aboutissants de la crise malienne, il y'a des enjeux économiques, un positionnement géopolitique et un conflict inter-communautaire entre Touareg, Sarakholés Dogons, Kassonké, Bambara certains réclament l'autodétermination comme l'Asawad et d'autres des terres de pâturages des conflits que les armes venues de la Lybie et l'islamisme engagé(modéré le camp Diko... Et terroriste Moujaho..) ont exacerbé. BOCOUM tire son courage de parler de tout de son ignorance si non la sagesse du sachant devait le retenir de jeter ses bêtises sur tout information qui passe.
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En Janvier, 2022 (19:32 PM)Reply_author
En Janvier, 2022 (19:57 PM)Populisme Choquant
En Janvier, 2022 (20:06 PM)Reply_author
En Janvier, 2022 (05:08 AM)Parler de ce qu'on ne sait pas, c'est le dilemme des faux intellectuelles en politique, il en est un mais beaucoup le font pour exister mais ils auront le même sort que lui. Ils finissent par exposer leurs limites scolaires.
Thierno ne sait plus à quel saint se vouer, il n'a pas de charisme pour compenser en politique son manque d'argents et ses études limitées. Il était dans le wagon d'un leader politique qui l'a largué en plein tempête, avec ses bagages limitées sur un radeaux. Je ne sais plus qui ses apparitions sur des sujets de faits divers ont rendu confus ma mémoire à son sujet, il ne lui reste que cette façon de faire pour ne pas tomber dans l'oublie totale.
Lynx
En Janvier, 2022 (18:55 PM)le Mali file tout droit au mur avec cette junte qui veut maintenir au pouvoir en surfant sur une vague anti français
5 ans de transition est inacceptable et intolérable.
Les sanctions sont contre la junte militaire illégale et illégitime
Dites nous comment les obliger a quitter le pouvoir sans effusion de sang en dehors des sanctions économiques doint se sert la junte pour s arrimer au pouvoir. O, a vu tant de successions de juntes (pire au Mali) depuis les,indépendances/ Idem ailleurs avec kagamé; thomas sankara; mobutu; toute la succession de généraux au nigéria; TOUS DES PUTCHISTES AVEC DU SANG SUR LES MAINS....
LA JU?TE MILITAIRE A SA LEGITIMITE D AUTANT PLUS EXCRETABLE QUE L ARMEE MALIENNE A ETE INCAPABLE DE CONTROLER PLUS DE 50 pour cent de son territoire
DE FAIT LA REPUBLIQUE DU MALI N EXISTE PLUS DEPUIS LONGTEMPS
HEUREUSEMENT LE PEUPLE MALIEN EST TOUJOURS LA DEBOUT ET FIER DE SON PASSE
MAIS IL A ETE TRAHI PAR SES ELITES MILITAIRES ET SES GUIDES RELIGIO POLITIQUES CORROMPUS JUSQU A L OS
LE PEUPLE SENEGALAIS SOUTIENT LE PEUPLE MALIEN
LES CHEFS DE GOUVER?EMENTS AU SEIN DE LA CEDEAO BOTTERONT LE CUL A LA JUNTE ARMEE
Malaw
En Janvier, 2022 (23:11 PM)Participer à la Discussion