Le khalife des mourides a interdit toute activité politique à Touba et ordonné la délocalisation des bureaux de vote hors de la cité religieuse. Cette décision a été prise dans un contexte où le bastion du mouridisme est de plus en plus le théâtre de manifestations, parfois violentes.
D’après L’Observateur, les incidents qui ont marqué la dernière visite du Président Macky Sall à Touba constitue la goutte de trop. Le chef de l’État a été hué à sa sortie d'audience avec Serigne Mountakha Mbacké à Daroum Miname, résidence du khalife, dans la nuit du lundi 5 au mardi 6. Les manifestants scandaient en même temps le nom de Ousmane Sonko. «Des actes prémédités et orchestrés par des politiciens professionnels, qui ont poussé Serigne Mountakha à décréter la tolérance zéro contre toute activité politique à Touba», croit savoir L’Observateur.
Avant cet incident, Touba et Mbacké ont été les théâtres de scènes de violences inédites. Lors des récentes manifestations contre le verdict de l’affaire Sweet Beauté, les domiciles de personnalités du régime ont été pris pour cible. En février dernier, en marge d’une visite de leur leader à Touba, des manifestants présentés en militants de Pastef avaient affronté les forces de l’ordre, décidées à faire respecter l’interdiction de tout rassemblement dans la cité religieuse.
L’agence de la Sonatel de Ndam, une boutique Senchan et d’autres biens publics et privés ont été attaqués. Ces événements avaient fait sortir de ses gonds Serigne Bass Abdou Khadre, porte-parole du khalife des mourides. «Nous devons désormais, au prix de nos vies, défendre Touba et empêcher que cette cité soit bouleversée», avait pesté la voix de Serigne Mountakha.
Manifestement cette mise en garde n’avait suffi.
D’après L’Observateur, les incidents qui ont marqué la dernière visite du Président Macky Sall à Touba constitue la goutte de trop. Le chef de l’État a été hué à sa sortie d'audience avec Serigne Mountakha Mbacké à Daroum Miname, résidence du khalife, dans la nuit du lundi 5 au mardi 6. Les manifestants scandaient en même temps le nom de Ousmane Sonko. «Des actes prémédités et orchestrés par des politiciens professionnels, qui ont poussé Serigne Mountakha à décréter la tolérance zéro contre toute activité politique à Touba», croit savoir L’Observateur.
Avant cet incident, Touba et Mbacké ont été les théâtres de scènes de violences inédites. Lors des récentes manifestations contre le verdict de l’affaire Sweet Beauté, les domiciles de personnalités du régime ont été pris pour cible. En février dernier, en marge d’une visite de leur leader à Touba, des manifestants présentés en militants de Pastef avaient affronté les forces de l’ordre, décidées à faire respecter l’interdiction de tout rassemblement dans la cité religieuse.
L’agence de la Sonatel de Ndam, une boutique Senchan et d’autres biens publics et privés ont été attaqués. Ces événements avaient fait sortir de ses gonds Serigne Bass Abdou Khadre, porte-parole du khalife des mourides. «Nous devons désormais, au prix de nos vies, défendre Touba et empêcher que cette cité soit bouleversée», avait pesté la voix de Serigne Mountakha.
Manifestement cette mise en garde n’avait suffi.
16 Commentaires
Rts1
En Juin, 2023 (10:15 AM)Reply_author
En Juin, 2023 (12:16 PM)Golan
En Juin, 2023 (12:34 PM)Joox
En Juin, 2023 (10:31 AM)Diop 212
En Juin, 2023 (10:42 AM)Reply_author
En Juin, 2023 (12:00 PM)Diop 212
En Juin, 2023 (10:49 AM)Et Le Pse Si On En Parle
En Juin, 2023 (12:36 PM)Et Le Pse Si On En Parle
En Juin, 2023 (12:36 PM)Birama
En Juin, 2023 (13:07 PM)Jodiop
En Juin, 2023 (13:26 PM)En outre, lorsqu'il avait pris la décision de confier la sécurité de Touba à la gendarmerie et à la police, en dissolvant temporairement les dahiras Safinatoul Aman et Khoudamoul Amsatou Mbacké, pour ensuite les rétablir, il s'est avéré que cette mesure était irréfléchie. À mon avis, il s'agissait d'une manipulation de l'État pour démanteler d'éventuels caches d'armes dans la ville sans être gêné par ces dahiras. La gestion de l'affaire Ousmane Sonko par le khalife a également été très mauvaise, car dès qu'il s'y est impliqué en mars 2021 et a obtenu par la suite une cessation des hostilités, il n'avait plus le droit de se taire. Si cette affaire revient en 2023 avec des violences plus meurtrières qu'en 2021, cela signifie forcément qu'une partie n'a pas respecté ses engagements envers les khalifes, et il était du devoir du khalife de dénoncer haut et fort celui qui a tort pour que nul n'en ignore.
Ce qui m'étonne, c'est que malgré tous les intellectuels de haut niveau que compte le mouridisme dans divers domaines tels que la communication, la science, la sociologie, la littérature, etc., ils laissent le khalife faire des déclarations improvisées, parfois même irresponsables, ou être indirectement manipulé par le pouvoir sans qu'il en soit conscient.
Cette décision est une erreur qui profite à un camp au détriment des autres, et ce n'est pas la première fois que de telles erreurs de communication se produisent de la part de ce khalife, qui est un être humain capable de faire des erreurs comme tout le monde.
Le problème de ce khalife, c'est qu'il communique très mal, comme nous l'avions déjà remarqué dans l'affaire Aida Diallo où il a été contraint de revenir sur ses propos pour repréciser sa pensée
En tout cas, étant donnée l'importance de cette communauté à l'échelle nationale, le khalife devrait être encadré par les meilleurs experts, qu'ils appartiennent à la communauté ou non, pour l'aider à prendre les bonnes décisions. Touba ne peut plus être gérée comme à l'époque des cinq premiers khalifes. Non seulement ces khalifes étaient les fils de Serigne Touba, mais c'était aussi une époque où la croissance démographique de la ville n'était pas aussi explosive, en faisant la deuxième plus grande ville du pays après Dakar.
De plus, nous ne connaissions pas tous ces développements technologiques dans les domaines de la communication et de l'internet, maîtrisés de manière excellente par les jeunes qui constituent la majorité de la population de Touba.
Touba est une ville importante dans le pays et doit être gérée avec des réformes structurelles adaptées aux réalités actuelles. Les limites de communication du khalife devraient également être reconnues. Sans ces efforts, nous devrions nous attendre à des réactions négatives dans la ville à l'avenir.
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En Juin, 2023 (13:49 PM)il n'y a pas d'écoles publiques à touba sous prétexte que ce sont des établissements laics des milliers d'enfants sont ainsi voués à un analphabétisme total au méme moment des enfants mbacké mbacké fréquentent les établissements laics parfois dans des pays étrangers. personne ne peut dire leur nombre. il y a trop d'injustice qui sont faits aux talibés le système "d'ignoranciasition" est perpétué pour mieux profiter d'eux.
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