C'est un constat pour le moins étonnant. Selon une étude réalisée par des chercheurs italiens, avoir de gros testicules augmenterait les risques cardiaques, rapportent nos confrères du HuffPost US.
Pour en arriver là, ces scientifiques de l'Université de Florence ont mesuré la taille des testicules de plus de 2800 Italiens souffrant de troubles sexuels, et les ont suivis pendant sept ans.
"Bien qu'il soit généralement admis que la taille des testicules puisse prédire la capacité reproductive, notre étude montre que ce paramètre peut aussi donner des indications sur l'état de santé général et les risques cardiaques", écrivent les chercheurs, cités par LiveScience, dans le Journal of Sexual Medicine.
D'après leurs observations, les hommes possédant des testicules imposants présentent un profil à risque, avec une pression artérielle plus élevée que la moyenne, mais aussi des propensions à l'obésité, au tabagisme et à la consommation d'alcool plus importantes.
Des résultats à relativiser
Bien sûr, ces résultats inquiétants sont à nuancer. Comme le note le HuffPost UK, ce n'est pas parce que vous êtes gâté par la nature qu'il faut commencer à paniquer. Cette étude "ne dit pas que tous les hommes avec de gros testicules vont avoir des problèmes cardiaques, notent nos confrères, mais simplement que dans certains cas, cela pourrait signifier une prédisposition" aux risques.
Notons aussi que les scientifiques sont d'abord partis du postulat que les hommes souffrant de diabètes et de problèmes cardiaques possédaient en général un faible taux de testostérone. Ils ont alors formulé l'hypothèse que chez ces hommes, le corps cherchait en quelque sorte à compenser en secrétant des taux plus importants d'hormones pituitaires.
Cette corrélation fait débat dans le milieu scientifique, comme l'a rappelé le HuffPost US en citant le docteur Andrew Kramer, urologue à l'Université du Maryland. "Je doute que ce soit vrai", a-t-il dit, ajoutant qu'il ne voyait "pas de relation pertinente" entre taille des testicules et risques cardiaques qui pourrait valider la thèse des chercheurs italiens.
D'autre part, cette étude a été conduite uniquement sur des hommes souffrant de troubles sexuels, ce qui ne permet pas de généraliser ses conclusions à l'ensemble de la population masculine.
3 Commentaires
Deugeur Khour
En Août, 2013 (09:26 AM)Anti Kouna
En Août, 2013 (10:25 AM)Moi
En Août, 2013 (09:47 AM)Participer à la Discussion