Pour lutter contre la prostate, une maladie qui touche essentiellement les hommes, il est nécessaire de faire un dépistage précoce pour une meilleure prise en charge. D'après le professeur Serigne Maguèye Guèye, titulaire de chaire d'urologie à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, il est impossible de prévenir la survenue de cette maladie, mais sur le plan technique, le Sénégal offre les mêmes services que ceux de niveau international.
Par contre, ceux qui n’ont pas de parent atteint de cette maladie sont moins exposés. La prostate est une pathologie qui attaque généralement les personnes âgées entre 40 et 50 ans. Elle touche plus les Africains noirs à travers le monde, informe le Professeur Guèye.
Selon lui, il ne faut jamais dépister une maladie, un cancer si on n’est pas en mesure de proposer un traitement dans les conditions acceptables. Cela pose un problème d’éthique.
Ainsi, les hommes sont les grands oubliés de l’élan de solidarité en faveur des personnes souffrants du cancer. Or le médicament le moins cher coûte 40.000 Fcfa, l’injection à 90.000 Fcfa. « si vous ajoutez maintenant la combinaison thérapeutique d’une injection et d’une boite de comprimés, le malade dépense entre 160.000 et 170.000 Fcfa par mois et pendant de longues années. Si vous n’avez pas d’assurance maladie, vous ne serez pas capables de payer », souligne l’universitaire qui reproche à la Lisca de faire la part belle aux cancers du sein et du col de l’utérus.
0 Commentaires
Participer à la Discussion