Le ministère de la Santé a pris, hier jeudi 2 janvier, des mesures pour la mise en œuvre d’un plan d’accélération pour l’amélioration de la prise en charge sanitaire au Sénégal. Il est demandé à tout directeur d’hôpital de veiller à ce que tout patient qui arrive en urgence, soit pris en charge de manière prioritaire.
La directrice des Etablissements publics de santé, Dr Fatou Mbaye Sylla, tient à préciser qu’il ne s’agit pas de menaces, ni des sanctions. «Il reste évident qu’il faut une application rigoureuse de la note circulaire. Et cela demande des moyens. Il va falloir accompagner les médecins et les structures hospitalières à la mise en œuvre. Quand on parle de prise en charge, ça va de l’infrastructure, de l’équipement aux ressources humaines et un moyen financier, y compris les médicaments», a-t-elle fait savoir.
«On est en train de dérouler les mesures. Il y a des choses qui peuvent se faire au niveau des structures qui ont les moyens. Pour d’autres, il faut que le ministre vienne en appoint. Et tout cela se fera peut-être par une supervision. Ce n’est pas des menaces, ni des sanctions".
La gestion des urgences, rappelle Dr Sylla, obéit à des normes et les structures doivent les respecter. Et si derrière il y a des manquements, l'Etat rectifie, dit-elle, en collaboration avec les acteurs.
"Mais ce n’est pas en termes de sanction, parce que nous, notre rôle, en tant que médecins, est de soigner et de faire en sorte que le malade puisse retrouver sa santé», explique-t-elle sur Rfm.
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