La péninsule italienne passe au deuxième rang mondial au nombre de cas mortels qui grimpe à 148. Le pays connaît une hausse de cas confirmés de 25%
L’Italie a enregistré 41 décès liés au coronavirus en 24 heures, portant le total à 148 morts, selon un nouveau bilan jeudi de la Protection civile, ce qui place la péninsule au deuxième rang mondial pour le nombre de cas mortels derrière la Chine.
Le nombre de cas confirmés depuis le début de l’épidémie qui a démarré vers le 20 février, s’élève à 3 858, contre 3 089 la veille, soit une hausse de 25%.
L’Italie est le troisième pays le plus touché au monde derrière la Chine et la Corée du Sud. Sur ce total, 414 patients sont déjà guéris, soit 138 de plus que la veille.
"Jusqu’ici les personnes guéries représentent 10,7% du total des personnes ayant contracté le virus, les personnes décédées 3,8%", a détaillé le chef de la Protection civile Angelo Borrelli lors de sa conférence de presse quotidienne.
Le gouvernement italien a décidé de fermer toutes les écoles et universités à compter de jeudi pour endiguer la progression du virus et éviter ainsi une surchauffe dans les hôpitaux de la péninsule.
"Pour le moment, il n’y a pas de difficultés majeures concernant le nombre de lits disponibles dans les structures hospitalières", a tenu à rassurer Angelo Borrelli.
Les 21 régions concernées
Sur les 3 858 patients contaminés, 1 790 sont hospitalisés et 351 en soins intensifs (environ 10%), tandis que les autres sont placés en isolement à leur domicile.
Les trois régions les plus touchées, toutes dans le nord, sont toujours la Lombardie (région de Milan, 2 251 cas et 98 morts), l’Emilie-Romagne (région de Bologne, 698 cas et 30 morts) et la Vénétie (région de Venise, 407 cas et 10 morts).
Les 21 régions italiennes sont désormais toutes concernées, mais l’essentiel des cas sont concentrés dans le nord.
Le patient 1 de l’épidémie italienne a été identifié le 20 février à Codogno, à 60 km au sud de Milan. Cet homme de 38 ans, toujours hospitalisé en réanimation et dans un état grave, a involontairement contaminé son épouse enceinte désormais guérie, mais aussi des médecins, et des patients qui ont à leur tour infecté leur entourage. Les médecins considèrent que tous les malades italiens sont reliés au patient 1.
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