Selon l'Organisation mondiale de la santé (Oms), 400 millions de personnes n'ont pas accès aux services de santé essentiels. Des progrès ont été opérés dans l'accès des médicaments contre le Vih/ Sida en Afrique subsaharienne. Par ailleurs, l'accès aux médicaments anti cancéreux et les outils de diagnostic sous brevet sont difficiles d'accès.
La révélation a été faite lors d'un atelier régional sur l'accès aux médicaments et le transfert technologique. Aly Ngouille Ndiaye, ministre de l'Industrie qui a présidé la rencontre s'est indigné du fait qu'en 2017 qu'il y ait encore des gens meurent faute de médicaments. "Nous parlons d'un problème important qui a pour finalité l'accès aux médicaments dans nos pays. Il est impensable qu'en 2017 que des Africains meurent seulement parce que n'ayant pas accès aux médicaments, du fait d'abord d'un coût inaccessible et d'une surprotection dans ce milieu qui est hautement dépendant de la recherche", s'est-il désolé. A l'en croire, les recherches ont montré qu'une femme qui est à terme a 100 fois plus de chance de mourir en Afrique que lorsqu'elle est en Europe.
Le Dr Aboubacrine Sarr, représentant du ministre de la Santé considère e que "la situation est grave s'il n'y pas de médicaments". "Il y a 40 millions de personnes qui meurent et 28 millions vont mourir d'ici 10 ans si rien n'est fait", souligne-t-il.
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Anonyme
En Avril, 2017 (08:47 AM)Participer à la Discussion