« Le fait de donner un anti-inflammatoire à une personne infectée de la fièvre hémorragique Crimée-Congo précipite l’évolution vers les formes graves. Ce sont des patients qui du jour au lendemain se retrouvent à vomir du sang ou bien qui voient le sang à travers le nez, ou des diarrhées accompagnés de sang », indique le Docteur Boly Diop, chef de division surveillance épidémiologique au ministère de la Santé et de l’action Sociale.
Ce qu’il faut privilégier, dit-il, est le recours aux soins précoces parce que ces fièvres hémorragiques virales partagent leur tableau clinique avec beaucoup de maladies. « Il faut, ajoute le docteur Diop, éviter l’automédication parce que les anti-inflammatoires ne sont pas des médicaments indiqués dans les fièvres hémorragiques virales. Le deuxième moyen de prévention est d’éloigner le contact entre l’homme et l’animal ».
Toutefois, le Dr Diop s’est voulu rassurant : « Pour l’instant, il n’y a pas de craintes, on doit renforcer la vigilance parce que nous sommes en période hivernale qui favorise la prolifération des maladies à potentiel épidémique. Nous l’avons vu avec la Dengue, le paludisme. Il faut renforcer la vigilance ».
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