Le cancer du sein est en train de gagner du terrain au Sénégal. C’est ce qu’a affirmé ce jeudi, le Dr Doudou Diouf. Chimiothérapeute à l’Institut du cancer Marie Joliot Curie de l'Hôpital Aristide Le Dantec (Hald), à l'occasion de la conférence de presse de la Ligue Sénégalaise contre le Cancer.
Le cancer du sein occupe aujourd’hui la 2e place après le cancer du col de l’utérus et tend à occuper la première place dans les années à venir. «La tendance est à l’augmentation du cancer du sein avec une mortalité de plus de 50% et plus de 400 décès par an, alors que celui du col de l’utérus a tendance à baisser», fait-il remarquer.
Il renseigne que la consultation tardive d’une tumeur maligne rend sa guérison impossible. Or, note le Dr Diouf pour le déplorer, «75% des patients traités aujourd’hui sont à un stade avancé de la maladie». A ce stade, regrette-t-il, il n'y a pas d’autres choix que de couper le sein affecté et de poursuivre le traitement. Ce qui, selon lui, est non seulement regrettable, mais coûteux.
«Ce n’est pas plaisant d’amputer un sein, vu ce qu’il représente dans la féminité», a ajouté le Dr Diouf. Il révèle que chaque année, il y a environ plus de 3000 nouveaux malades qui sont enregistrés et chaque année, 9 000 malades viennent se faire traiter dans ce service où il n'y a pas 10 spécialistes dans les locaux relativement petits par rapport au nombre de malades à traiter.
Seul chimiothérapeute, il dit recevoir chaque jour 37 femmes, alors que ses collègues européens ne reçoivent eux que 10 par jour.
7 Commentaires
Ababacar Sadikh Niang
En Octobre, 2014 (17:19 PM)Naffa
En Octobre, 2014 (17:39 PM)Millou
En Octobre, 2014 (21:11 PM)Tt
En Octobre, 2014 (22:20 PM)Leuz
En Octobre, 2014 (23:37 PM)Athiam
En Octobre, 2014 (06:54 AM)Senegalaise Rek
En Octobre, 2014 (10:10 AM)Participer à la Discussion