La sécurité du sang et des produits sanguins, ainsi que la sécurité transfusionnelle sont des aspects essentiels des soins et de la santé publique. Ils jouent un rôle majeur dans le traitement des personnes atteintes de diverses maladies ou blessées à la suite d’un accident, d’une catastrophe naturelle ou d’un conflit armé. Le besoin de sang est universel, mais l’accès à celui-ci est limité, notamment dans les pays à revenu faible ou intermédiaire où les pénuries touchent particulièrement les femmes et les enfants qui sont généralement ceux qui en ont le plus besoin, selon l’Organisation mondiale de la santé (Oms).
D’après l’Oms qui lance ainsi un appel aux populations, «donner son sang régulièrement et volontairement est un geste simple et altruiste, à la portée de tous, qui permet de renforcer la communauté, de soutenir les systèmes de santé locaux et de sauver des vies».
La Journée mondiale du donneur de sang est célébrée le 14 juin de chaque année. Elle vise à faire connaître, à l’échelle mondiale, le besoin en sang et en produits sanguins sûrs aux fins de transfusion. Il s’agit de sensibiliser à la contribution essentielle des donneurs de sang volontaires et bénévoles aux systèmes de santé nationaux.
Cette journée aide, en outre, les services nationaux de transfusion sanguine, les organisations de donneurs de sang et d’autres organisations non gouvernementales à améliorer et à étendre leurs programmes de donneurs de sang volontaires, en renforçant leurs campagnes aux niveaux national et local.
Ressources suffisantes pour booster la collecte
Cette journée est également l’occasion de lancer un appel à l’action aux gouvernements et aux autorités sanitaires des pays, afin qu’ils prévoient des ressources suffisantes pour augmenter la collecte de sang auprès de donneurs volontaires et bénévoles, et pour gérer l’accès au sang et à la transfusion des personnes qui en ont besoin.
Le sang et les produits sanguins sont des ressources essentielles à la bonne prise en charge des femmes qui souffrent de saignements au cours de la grossesse et de l’accouchement ; des enfants qui souffrent d’une anémie sévère provoquée par le paludisme et la malnutrition ; des patients qui souffrent de troubles sanguins et de la moelle osseuse, d’hémoglobinopathies congénitales et de formes d’immunodéficience ; des victimes de traumatismes, de situations d’urgence, de catastrophes et d’accidents, ainsi que des patients qui subissent des actes médicaux et chirurgicaux complexes.
Le besoin en sang est universel, mais l’accès au sang de toutes les personnes qui en ont besoin ne l’est pas. Les pénuries de sang sont particulièrement criantes dans les pays à revenu faible ou intermédiaire.
Pour faire en sorte que chaque personne nécessitant une transfusion ait accès à du sang sûr, tous les pays doivent pouvoir compter sur des donneurs volontaires et bénévoles qui donnent leur sang régulièrement. Il est indispensable de disposer d’un programme efficace de donneurs de sang, auquel participe massivement et activement la population, pour répondre aux besoins en transfusion sanguine en temps de paix, ainsi que lors des situations d’urgence et de catastrophe où la demande en sang augmente brusquement et où le fonctionnement normal des services de transfusion sanguine est compromis.
Si un contexte socioculturel propice, mettant l’accent sur la solidarité, facilite la mise en place d’un tel programme, il est généralement admis que les dons de sang contribuent à tisser des liens sociaux et à bâtir une communauté unie.
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