La révélation a été faite par l'agent de l'Ancs coordonnateur du projet neema, à l’occasion du passage de la caravane presse du Cnls (Conseil national de lutte contre le Sida) dans les régions de Sédhiou, Kolda et Ziguinchor. A Kolda précisément, «le taux de prévalence du Sida est trop élevé du fait des couches un peu vulnérables, des hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes, des consommateurs de drogue injectable (CDI). Ce sont des pratiques qui sont là et qui ne datent pas d’aujourd’hui mais elles étaient cachées», fera constater docteur Diallo du Cnls, dans le quotidien Vox Populi de ce mardi.
Dans la région, 6 cas séropositifs ont été recensés sur 120 homosexuels dépistés, des jeunes âgés de 20 à 24 ans, renseigne-t-il. Non sans indiquer que derrière ces jeunes, se nichent «de grands lobbies que nous connaissons, des mariés, des responsables hautement bien placés dans la société». En revanche, «La prostitution, fait-il constater, n’est plus comme avant. On ne trouve plus des prostituées dans les bars, mais sur les réseaux sociaux avec les nouvelles technologies de l’information». Au total, pas moins de 820 jeunes filles clandestines ont été dépistées, dont 22 cas positifs dans le district du Fouladou, conclut le journal.
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Anonyme
En Décembre, 2017 (11:00 AM)Participer à la Discussion