Les chercheurs de l'Université de Yale, aux Etats-Unis, sont parvenus à définir le profil génétique de certains cancers féminins très agressifs. Cela ouvre la voie à de nouveaux traitements possibles.
Les cancers de l'ovaire et de l'endomètre sont responsables d'un grand nombre de décès en raison de leur agressivité biologique et de leur résistance aux traitements standards comme la radiothérapie et la chimiothérapie.
Une équipe de chercheurs de l'Université de Yale (Etats-Unis) a recueilli les tumeurs de 68 femmes atteintes de ces deux types de cancer afin de tenter de déterminer la base moléculaire responsable du comportement agressif de la tumeur. Ils ont séquencé tous les gènes et viennent d'identifier un certain nombre de nouveaux gènes dont la mutation permet à la tumeur de croître et de prendre l'avantage sur les tissus normaux.
"Nous avons établi sans équivoque une origine génétique commune pour ces tumeurs" expliquent-ils dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences . Cette découverte pourrait ouvrir la voie à de nouveaux traitements.
Les 4e et 5e cancers féminins
Le cancer de l'endomètre est la 4e cause de cancer chez la femme en France. Après le cancer du sein , c'est le plus fréquent des cancers gynécologiques. Il touche généralement les femmes après la ménopause.
Le cancer de l'ovaire est le 5e cancer féminin et touche en général les femmes de plus de 45 ans. Actuellement, environ 4000 nouveaux cas de cancer de l'ovaire sont diagnostiqués par an en France.
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