Le représentant résident par intérim du Fonds des nations Unies pour la population (FNUAP), docteur Boureima Diadié, a déclaré vendredi à Dakar que la planification familiale est un droit humain fondamental qui reste ''dépourvu de signification''.
Ce droit est ''dépourvu de signification'', selon lui, ''à moins que les femmes et les jeunes aient accès à l’information et aux services de planification familiale de qualité qui leur permettront d’exercer ce droit, grâce à une meilleure implication des hommes’’.
Docteur Diadié s’exprimait ainsi à l’occasion du lancement de la campagne nationale de la planification familiale prévue pour une période de 10 mois. Cette campagne est axée sur le soutien du mari à sa femme, pour éviter les grossesses rapprochée (nef, en wolof).
Il a fait savoir que dans les pays en développement, ''867 millions de femmes en âge de procréer ont besoin de contraception moderne, 222 millions d’entre elles n’y ont pas accès pour des raisons liées le plus souvent à des facteurs sociaux, culturels et économiques''.
Selon lui, ''au Sénégal, près de 30% des femmes en âge de procréer souhaitent accéder à la contraception moderne''.
‘’Le taux de prévalence contraceptive (TPC) moderne est de 12% actuellement alors que le gouvernement vise 27% à l’horizon 2015’’, a-t-il soutenu, précisant que ‘’ces chiffres parlent d’eux-mêmes’’.
D’où, a-t-il indiqué, l’importance de cette campagne qui vise à changer les comportements en impliquant au mieux les hommes, afin que chaque femme sénégalaise, où qu’elle se trouve, puisse bénéficier de ce droit fondamental : celui de planifier sa vie et celle de ses enfants par choix et non pas par hasard’’.
Le représentant résident du FNUAP a souligné que ''cela est possible car, a-t-il rappelé, le Sénégal a depuis longtemps fait de la santé une priorité dans sa politique nationale de santé''.
Le Sénégal a inscrit la promotion de la planification familiale comme priorité nationale en vue d’une réduction rapide de la mortalité maternelle et infantile. D’où l’objectif de relever le TPC chez les femmes en union de 12 % à 27 % d’ici 2015 que s’est assigné le ministère de la Santé.
C’est pourquoi, la présente campagne sera déroulée dans différentes langues locales et des messages relatifs au soutien des maris à leurs épouses pour l’espacement des naissances seront déployés.
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En Septembre, 2013 (17:19 PM)Soutien Des Maris
En Septembre, 2013 (12:30 PM)Participer à la Discussion