Les bébés nés avec un faible poids et prématurément ont un risque élevé de devenir diabétiques.
Les grands prématurés nés avec un faible poids ont quatre fois plus de risque de développer à l'âge adulte une résistance à l'insuline et devenir diabétiques que les bébés nés à terme, selon les résultats d' une étude publiée dans la revue médicale Pediatrics. En revanche, leur indice de masse corporelle sera identique à celui des nourrissons nés avec un poids « normal ».
La prématurité provoque une résistance à l'insuline et une augmentation de la glycémie
Les chercheurs de l'Université McMaster au Canada ont suivi l'état de santé de grand prématurés nés avec un faible poids jusqu'à leur trentième année pour analyser leur métabolisme. Ils ont observé que ces nourrissons avaient un risque métabolique plus élevé que les bébés nés à terme avec un poids normal. En effet, 26% des 100 participants nés avec un très faible poids de naissance présentent des troubles de la glycémie alors que les bébés nés à terme ne sont que 8% à déclencher ce problème de santé.
"Parce qu'ils sont nés très prématurément, ces bébés vivaient hors de l'utérus au cours de la période de développement la plus importante pour le développement musculaire. Nous pensons que cela pourrait être lié à nos résultats", a déclaré le Dr Katherine Morrison, chercheuse principale de l'étude et professeure agrégée de pédiatrie.
"Connaître ce risque va permettre d'accroître la surveillance métabolique des enfants, adolescents et jeunes adultes, nés très prématurément", explique la Professeure
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