"Une étude est en cours pour déterminer les raisons de cet état de fait", a dit M. Mbaye, mardi à Tambacounda (est), en marge d’un comité régional de développement (CRD),
Au cours de cette rencontre, il avait évoqué l’éventualité que des adhérents qui ont cotisé sans nécessairement tomber malades, puissent se faire prescrire des médicaments qu’ils vont ensuite revendre dans la rue.
Certains adhérents prennent des quantités importantes de médicaments renouvelées, en peu de temps et dont on ignore la destination finale, a-t-il relevé.
Au cours de cette rencontre, il avait évoqué l’éventualité que des adhérents qui ont cotisé sans nécessairement tomber malades, puissent se faire prescrire des médicaments qu’ils vont ensuite revendre dans la rue.
Certains adhérents prennent des quantités importantes de médicaments renouvelées, en peu de temps et dont on ignore la destination finale, a-t-il relevé.
L’étude devrait permettre d’en savoir plus sur ce phénomène signalé a-t-il dit lors d’une tournée dans le cadre du Programme national de développement sanitaire (PNDS).
‘’Ce qu’on peut dire à l’instant, c’est qu’au-delà de la région de Dakar, toutes les autres régions (visitées) Louga, Saint-Louis, Matam, etc., ont révélé (…) qu’il y a une surconsommation de médicaments et que ce poste-là doublait ou triplait tous les postes, consommait pratiquement toutes les recettes de la mutuelle’’, a précisé El Hadj Mbaye.
‘’ C’est un poste qui bouffe 50 à 75% des ressources des mutuelles et (les) rend déficitaires’’, a-t-il poursuivi, non sans noter que la nécessité s’est fait alors sentir d’ouvrir une réflexion au niveau national dans les 14 régions, en vue d’ ‘’analyser le poste finement’’ et de voir quels en étaient les déterminants.
‘’Ce qu’on peut dire à l’instant, c’est qu’au-delà de la région de Dakar, toutes les autres régions (visitées) Louga, Saint-Louis, Matam, etc., ont révélé (…) qu’il y a une surconsommation de médicaments et que ce poste-là doublait ou triplait tous les postes, consommait pratiquement toutes les recettes de la mutuelle’’, a précisé El Hadj Mbaye.
‘’ C’est un poste qui bouffe 50 à 75% des ressources des mutuelles et (les) rend déficitaires’’, a-t-il poursuivi, non sans noter que la nécessité s’est fait alors sentir d’ouvrir une réflexion au niveau national dans les 14 régions, en vue d’ ‘’analyser le poste finement’’ et de voir quels en étaient les déterminants.
Les résultats sont attendus courant 2016.
Ce constat a ‘’alerté’’ le directeur général de l’agence de la CMU, qui a nommé au niveau national un ‘’chargé du contrôle médical qui sera répliqué dans les 14 régions et qui aura pour mission de négocier avec les offreurs, de surveiller les lignes médicaments, hospitalisations, soins de santé, por qu’il n’y ait pas de dépassement’’.
Pour palier à certaines pratiques de nature à créer un déséquilibre au sein des mutuelles, une autre mesure conservatoire a été de définir un délai d’observation d’un à deux mois aux nouveaux adhérents, avant de pouvoir bénéficier des prestations des mutuelles.
Ce constat a ‘’alerté’’ le directeur général de l’agence de la CMU, qui a nommé au niveau national un ‘’chargé du contrôle médical qui sera répliqué dans les 14 régions et qui aura pour mission de négocier avec les offreurs, de surveiller les lignes médicaments, hospitalisations, soins de santé, por qu’il n’y ait pas de dépassement’’.
Pour palier à certaines pratiques de nature à créer un déséquilibre au sein des mutuelles, une autre mesure conservatoire a été de définir un délai d’observation d’un à deux mois aux nouveaux adhérents, avant de pouvoir bénéficier des prestations des mutuelles.
En ce moment, les mutuelles sont fortement appuyées par l’Etat, a-t-il assuré, ajoutant que sinon, elles seraient en difficultés.
Les mutuelles sont la porte d’entrée de la couverture maladie universelle, par laquelle l’Etat compte faire en sorte qu’au moins 75% de la population ait accès aux soins de santé d’ici 2017.
En 2011, la contribution des ménages à l’effort de santé était de l’ordre de 347 milliards, a dit M. Mbaye, citant les comptes de la nation de 2011.
Les mutuelles sont la porte d’entrée de la couverture maladie universelle, par laquelle l’Etat compte faire en sorte qu’au moins 75% de la population ait accès aux soins de santé d’ici 2017.
En 2011, la contribution des ménages à l’effort de santé était de l’ordre de 347 milliards, a dit M. Mbaye, citant les comptes de la nation de 2011.
2 Commentaires
Anonyme
En Octobre, 2015 (21:56 PM)maxu de medicament
Bindia
En Octobre, 2015 (10:24 AM)Les sénégalais sont des truands nés, c'est tout
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