La directrice des Opérations de la Banque mondiale, Louise Cord, a jugé "satisfaisants", mardi, les efforts fournis par le Sénégal en matière de lutte contre la malnutrition, domaine dans lequel la BM a consenti des financements de l’ordre de 35 milliards de francs CFA (62 millions de dollars) au profit de différents programmes sénégalais.
S’exprimait lors de la cérémonie de lancement, à Dakar, du rapport de l’évaluation du Programme de renforcement de la nutrition (PRN), Mme Cord a souligné les "efforts ’satisfaisants’’ du Sénégal en matière de lutte contre la malnutrition, un phénomène se traduisant par des effets néfastes sur la santé des populations.
"La malnutrition contribue à la mortalité et à la morbidité des mères et des enfants, sape les chances d’accès des enfants à leur potentiel physique et intellectuel et réduit les opportunités de revenus pour les ménages", a-t-elle dit lors de la présentation de ce rapport établi sous la houlette du Groupe indépendant d’évaluation de la Banque mondiale.
Intitulé "Une décennie de soutien de la Banque mondiale au programme de nutrition au Sénégal", il couvre sur les 10 ans d’appui de la Banque mondiale au Sénégal en matière de lutte contre la malnutrition, avec 35 milliards de FCFA - près de 62 millions de dollars - déjà investis dans la mise en œuvre de différents programmes sénégalais.
Le Sénégal demeure depuis 2011 aux avant-gardes de la lutte contre la malnutrition, un domaine dans lequel il s’est fait une certaine réputation, selon Louise Cord.
"C’est un pays expérimenté dans ce domaine et c’est pourquoi plusieurs pays africains l’ont visité pour s’inspirer de son expérience", a souligné la directrice des Opérations de la banque mondiale au Sénégal.
Le rapport d’évaluation présenté par les services de la Banque mondiale met en exergue "des leçons importantes" relatives aux bonnes pratiques de partenariat entre le gouvernement du Sénégal et la Banque mondiale. Il émet aussi des recommandations relatives à la coordination inter-agences des partenaires techniques et financiers.
Il concerne les projets couvrant la période 2002-2014, parmi lesquels le Programme de renforcement de la nutrition, le Projet de renforcement de la nutrition, à l’appui de la deuxième phase du Programme de renforcement de la nutrition.
Ce rapport aborde par ailleurs la question de la mise en exergue du Projet d’Intervention rapide pour la sécurité nutritionnelle et les Transferts en espèces axés sur les enfants.
Sante
2 Commentaires
Anonyme
En Juin, 2017 (20:08 PM)Lebaolbaol Tigui
En Juin, 2017 (20:08 PM)Participer à la Discussion