Selon les responsables du Programme national de lutte contre le paludisme (Pnlp), le taux de morbidité de la maladie est passé de 37 à moins 4 %. Au cours d’une rencontre, hier avec la presse, ils ont révélé que ce résultat est le fruit, entre autres, d’une distribution massive de moustiquaires imprégnés.
Les acteurs de la lutte contre le paludisme se frottent les mains. Ils ont réussi à faire passer le taux de morbidité de 37 % à -4 %. C’est justement dans le cadre de la lutte contre le paludisme que les journalistes en santé, population et développement, et le Programme national de lutte contre le paludisme (Pnpl) ont organisé, hier, une rencontre entre les acteurs du monde de la santé et la presse. Cette rencontre, dénommée «Journée presse contre le paludisme», avait pour objet de renforcer le partenariat entre le Pnpl et les journalistes dans la lutte contre le paludisme. Et d’après les enquêtes menées par le Pnlp, les évaluations prouvent que le taux de mortalité a baissé ainsi que celui de morbidité qui passe de 37 % à moins 4 %.
Selon le docteur Mady Ba, coordinateur du Programme national de lutte contre le paludisme, «ceci est le résultat des méthodes adoptées pour la lutte contre cette maladie qui a atteint environ 200 millions de personnes dans le monde entier et dont plus de 90 % vivent en Afrique». Parmi ces stratégies, on peut noter le traitement préventif, qui est gratuit, comme le souligne le président du réseau des journalistes en santé, Mbagnick Diouf. «Il y a la volonté et l’engagement des autorités dans cette lutte contre le paludisme par la gratuité des charges et la prise en charge des cas de paludisme», a-t-il laissé entendre.
Mais il y a aussi, parmi les méthodes, la sensibilisation et la couverture universelle en moustiquaires imprégnées. La preuve : plus de 2 millions de moustiquaires ont été distribuées dans les différentes régions du Sénégal. En effet, dans les stratégies de combat contre cette maladie, le Pnlp a sollicité l’implication des médias avec qui il a un centre d’intérêt commun : l’information. C’est de cette information dont il a besoin afin de mieux favoriser une prise de conscience de la population sur la gravité du paludisme. Car, la maladie a causé la mort d’environ 66 mille personnes en moins de cinq ans. Cependant, le problème qui demeure est celui du manque de moyens matériels et surtout financiers. Ce qui empêche de lutter efficacement contre la maladie qui est un frein au développement. Toutefois, le renforcement de la communication du système de santé est conseillé par la gestion des coûts des médicaments pour permettre leur accessibilité et leur disponibilité. Pour sa part, Madiambal Diagne, président du Comité des éditeurs et de diffuseurs de presse du Sénégal (Cedeps), préconise l’implication des opérateurs téléphoniques pour faciliter l’information. «Ce serait bien si tous les opérateurs téléphoniques pouvaient envoyer des messages à leurs abonnés pour les sensibiliser», dit-il.
DEROULEMENT DU PLAN STRATEGIQUE : Environ 70 des 112 milliards déjà collectés
Des 112 milliards de francs Cfa prévus dans le cadre du Plan stratégique national 2011-2015 de lutte contre le paludisme au Sénégal, environ 70 milliards ont été déjà mobilisés par le Programme national de lutte contre le paludisme (Pnlp). Selon le Coordonnateur du Pnlp, Docteur Mady Ba, le financement de ce programme est atteint à 62 %. Par ailleurs, Boubacar Guèye, représentant du ministre de la Santé à la rencontre d’hier entre la presse et les acteurs de la lutte contre le paludisme, a réitéré l’engagement de l’Etat dans la lutte contre cette pathologie tropicale. Aussi a-t-il tenu à donner des assurances sur l’accompagnement des pouvoirs publics dans l’accomplissement des missions du Pnlp.
2 Commentaires
Fèbarr
En Février, 2013 (20:15 PM)Rollback malaria..
Encore De La
En Mars, 2013 (14:45 PM)Participer à la Discussion