La réadaptation cardiaque est absente de la chaine de prise alors qu’elle est ’’essentielle’’ pour réapprendre au patient à vivre avec sa maladie après un accident cardiovasculaire (AVC), a relevé Pr Abdoul Bâ, médecin cardiologue en marge de l’ouverture, vendredi, à Dakar des Premières Journées scientifiques consacrées à la réadaptation cardiaque.
Pour le président de la Société sénégalaise de Cardiologie (SOSECAR), les patients sont traités selon trois niveaux, à savoir la lutte contre les facteurs de risques cardiovasculaires pour éviter que les gens tombent malades, les soins délivrés lorsque la maladie survient et enfin la réadaptation pour que le patient puisse apprendre à vivre avec sa maladie.
’’Le but de la réadaptation c’est de remettre le malade dans son contexte et l’aider à reprendre pied dans la vie social’’, a t –il expliqué.
Mais c’est ce troisième maillon de la chaîne qui manque dans le processus de prise en charge.
‘’ On fait la prévention primaire, on soigne les malades mais la réadaptation manque’’, a relevé Pr Abdoul Bâ.
En effet, a t –il précisé, ‘’beaucoup de patients font des accidents cardio-vasculaires graves, mais après les soins, l’activité de réadaptation cardiaque n’est pas réalisée au Sénégal du fait du manque de structure adéquate de prise en charge’’.
Ce centre n’existe pas au Sénégal alors qu’en France où il y en 130, le nombre est jugé largement insuffisant, a t –il souligné.
Le modèle mis en place en Afrique du Sud est inexistant en Afrique subsaharienne.
Le centre qui sera multidisciplinaire devrait accueillir des cardiologues, des médecins généralistes, des kinésithérapeutes, des infirmiers, des assistants sociaux, des psychiatres, des psychologues, des médecins du travail entre autres.
C’est pourquoi à travers ces Journées qui prennent fin samedi, la réflexion sera engagée avec tous les partenaires de la SOSECAR pour voir ‘’les voies et moyens à explorer pour arriver à la mise en place d’un centre de réadaptation cardiaque’’.
‘’Après une crise cardiaque ou une opération du cœur il faut réapprendre au malade à vivre et à reprendre sa place dans la société par une rééducation thérapeutique en lui apprenant les causes de sa maladie, la façon de prendre ses médicaments, entre autres’’, a t –il fait valoir pour justifier l’importance du centre.
Venu représenter le ministre de la Santé et de l’Action sociale, le Directeur général de la Santé, Dr Papa Abdoulaye Diack a souligné que ces Journées doivent être mises à profit avec la présence des représentants des pays de la Région Afrique, d’Europe et du Canada pour voir quels jalons posés afin d’aller dans le sens de la création d’un centre spécialisé dans le domaine de la réadaptation cardiaque.
‘’Peu importe là où il va être construit l’essentiel que ce soit un centre accessible pour les malades qui en ont besoin’’, a t –il dit.
‘’Aujourd’hui, il ressort également qu’il faut faire face à d’autres défis pour lutter contre les maladies chroniques qui entraînent des complications cardiovasculaires’’, a t –il soutenu.
Pour le Directeur de la Santé, aujourd’hui il faut davantage lutter contre le stress, promouvoir une bonne alimentation, encourager la pratique du sport.
‘’Au-delà de la rééducation et de la prise en charge de la pathologie cardio vasculaire nous pensons que cette rencontre va permettre d’approfondir la réflexion afin que cette problématique soit bien prise en compte’’, selon Dr Diack.
Ainsi dans l’agenda des priorités de 2016, le ministère fera de son mieux pour développer des stratégies idoines et beaucoup plus efficaces., a t-il indiqué.
ADL/OID
Pour le président de la Société sénégalaise de Cardiologie (SOSECAR), les patients sont traités selon trois niveaux, à savoir la lutte contre les facteurs de risques cardiovasculaires pour éviter que les gens tombent malades, les soins délivrés lorsque la maladie survient et enfin la réadaptation pour que le patient puisse apprendre à vivre avec sa maladie.
’’Le but de la réadaptation c’est de remettre le malade dans son contexte et l’aider à reprendre pied dans la vie social’’, a t –il expliqué.
Mais c’est ce troisième maillon de la chaîne qui manque dans le processus de prise en charge.
‘’ On fait la prévention primaire, on soigne les malades mais la réadaptation manque’’, a relevé Pr Abdoul Bâ.
En effet, a t –il précisé, ‘’beaucoup de patients font des accidents cardio-vasculaires graves, mais après les soins, l’activité de réadaptation cardiaque n’est pas réalisée au Sénégal du fait du manque de structure adéquate de prise en charge’’.
Ce centre n’existe pas au Sénégal alors qu’en France où il y en 130, le nombre est jugé largement insuffisant, a t –il souligné.
Le modèle mis en place en Afrique du Sud est inexistant en Afrique subsaharienne.
Le centre qui sera multidisciplinaire devrait accueillir des cardiologues, des médecins généralistes, des kinésithérapeutes, des infirmiers, des assistants sociaux, des psychiatres, des psychologues, des médecins du travail entre autres.
C’est pourquoi à travers ces Journées qui prennent fin samedi, la réflexion sera engagée avec tous les partenaires de la SOSECAR pour voir ‘’les voies et moyens à explorer pour arriver à la mise en place d’un centre de réadaptation cardiaque’’.
‘’Après une crise cardiaque ou une opération du cœur il faut réapprendre au malade à vivre et à reprendre sa place dans la société par une rééducation thérapeutique en lui apprenant les causes de sa maladie, la façon de prendre ses médicaments, entre autres’’, a t –il fait valoir pour justifier l’importance du centre.
Venu représenter le ministre de la Santé et de l’Action sociale, le Directeur général de la Santé, Dr Papa Abdoulaye Diack a souligné que ces Journées doivent être mises à profit avec la présence des représentants des pays de la Région Afrique, d’Europe et du Canada pour voir quels jalons posés afin d’aller dans le sens de la création d’un centre spécialisé dans le domaine de la réadaptation cardiaque.
‘’Peu importe là où il va être construit l’essentiel que ce soit un centre accessible pour les malades qui en ont besoin’’, a t –il dit.
‘’Aujourd’hui, il ressort également qu’il faut faire face à d’autres défis pour lutter contre les maladies chroniques qui entraînent des complications cardiovasculaires’’, a t –il soutenu.
Pour le Directeur de la Santé, aujourd’hui il faut davantage lutter contre le stress, promouvoir une bonne alimentation, encourager la pratique du sport.
‘’Au-delà de la rééducation et de la prise en charge de la pathologie cardio vasculaire nous pensons que cette rencontre va permettre d’approfondir la réflexion afin que cette problématique soit bien prise en compte’’, selon Dr Diack.
Ainsi dans l’agenda des priorités de 2016, le ministère fera de son mieux pour développer des stratégies idoines et beaucoup plus efficaces., a t-il indiqué.
ADL/OID
1 Commentaires
Bra
En Décembre, 2015 (14:38 PM)Participer à la Discussion