Rendez-vous économique majeur dans la sous-région ouest-africaine, la Foire internationale de Dakar (Fidak) est marquée par une présence massive de tradipraticiens. C’est pourquoi la Fédération sénégalaise des praticiens de la médecine traditionnelle invite l’Etat à mettre en place un cadre juridique et législatif pour réguler ce secteur.
La préparation, la vente et la publicité des produits pharmaceutiques traditionnels préoccupent la Fédération sénégalaise des praticiens de la médecine traditionnelle (Fspmt). Surtout en perspective à la Foire internationale de Dakar (Fidak) prévue cette année du 5 au 20 décembre prochain. Dans un communiqué, la Fspmt rappelle qu’au cours de la foire beaucoup de prétendus tradipraticiens administrent des soins à des patients. Ils procèdent ainsi à la vente de médicaments traditionnels ne répondant pas aux normes. En plus, ils ne disposent d'aucune autorisation de vente ou d'exercice délivrée par le ministère de la Santé et de l'Action sociale.
« Plus grave, ces prétendus tradipraticiens s'adonnent à une publicité tapageuse, tendancieuse et mensongère sur la qualité des produits qu'ils proposent à la Fidak », lit-on dans le communiqué. Il précise que la Fspmt est créée dans le souci de la régulation de la pratique et de l'exercice de la médecine traditionnelle pour accompagner les pouvoirs publics dans leur politique de promotion et de valorisation de la médecine traditionnelle.
«Devant la persistance et l'ampleur du problème qui menace gravement la santé des populations et malgré les multiples saisines sans suite du Cices, à travers le ministère du Commerce, faites par le Msas (ministère de la Santé et de l’Action sociale), la Fspmt interpelle le gouvernement pour lui rappeler ses missions régaliennes de protection et de préservation de la santé des populations. Il suggère ainsi de mettre fin à ces pratiques et d'accélérer le processus de la mise en place d'un cadre juridique et législatif pour l'exercice et la pratique de la médecine traditionnelle».
La Fspmt rappelle que l'exercice de la médecine et la vente des médicaments dans notre pays «sont réglementés ».
Cela conformément à la « loi 65-33 du 10 mai 1965 portant modification des dispositions du Code de la santé publique relatives à la préparation, à la vente et à la publicité des spécialités pharmaceutiques ». Le communiqué cite également la « loi 66-069 du 4 juillet 1966 relative à l'exercice de la médecine » et la « loi 83-20 du 28 janvier 1983 relative à la publicité». Aussi la Fspmt dénonce fermement ces pratiques, tout en invitant les autorités du Cices à ne pas mettre à la disposition de ces marchands d'illusions des stands pour la promotion et la vente de leurs produits.
La Fspmt demande aux ministres des Forces armées, de l'Intérieur et de la Sécurité publique de renforcer leur dispositif de contrôle aux frontières pour éviter à notre pays d'être victime d'un envahissement massif de ces produits à l'occasion de la Fidak.
Abdou DIOP
La préparation, la vente et la publicité des produits pharmaceutiques traditionnels préoccupent la Fédération sénégalaise des praticiens de la médecine traditionnelle (Fspmt). Surtout en perspective à la Foire internationale de Dakar (Fidak) prévue cette année du 5 au 20 décembre prochain. Dans un communiqué, la Fspmt rappelle qu’au cours de la foire beaucoup de prétendus tradipraticiens administrent des soins à des patients. Ils procèdent ainsi à la vente de médicaments traditionnels ne répondant pas aux normes. En plus, ils ne disposent d'aucune autorisation de vente ou d'exercice délivrée par le ministère de la Santé et de l'Action sociale.
« Plus grave, ces prétendus tradipraticiens s'adonnent à une publicité tapageuse, tendancieuse et mensongère sur la qualité des produits qu'ils proposent à la Fidak », lit-on dans le communiqué. Il précise que la Fspmt est créée dans le souci de la régulation de la pratique et de l'exercice de la médecine traditionnelle pour accompagner les pouvoirs publics dans leur politique de promotion et de valorisation de la médecine traditionnelle.
«Devant la persistance et l'ampleur du problème qui menace gravement la santé des populations et malgré les multiples saisines sans suite du Cices, à travers le ministère du Commerce, faites par le Msas (ministère de la Santé et de l’Action sociale), la Fspmt interpelle le gouvernement pour lui rappeler ses missions régaliennes de protection et de préservation de la santé des populations. Il suggère ainsi de mettre fin à ces pratiques et d'accélérer le processus de la mise en place d'un cadre juridique et législatif pour l'exercice et la pratique de la médecine traditionnelle».
La Fspmt rappelle que l'exercice de la médecine et la vente des médicaments dans notre pays «sont réglementés ».
Cela conformément à la « loi 65-33 du 10 mai 1965 portant modification des dispositions du Code de la santé publique relatives à la préparation, à la vente et à la publicité des spécialités pharmaceutiques ». Le communiqué cite également la « loi 66-069 du 4 juillet 1966 relative à l'exercice de la médecine » et la « loi 83-20 du 28 janvier 1983 relative à la publicité». Aussi la Fspmt dénonce fermement ces pratiques, tout en invitant les autorités du Cices à ne pas mettre à la disposition de ces marchands d'illusions des stands pour la promotion et la vente de leurs produits.
La Fspmt demande aux ministres des Forces armées, de l'Intérieur et de la Sécurité publique de renforcer leur dispositif de contrôle aux frontières pour éviter à notre pays d'être victime d'un envahissement massif de ces produits à l'occasion de la Fidak.
Abdou DIOP
1 Commentaires
Djef Chal
En Janvier, 2016 (18:05 PM)Participer à la Discussion