La spécialisation est le parent pauvre du système de santé au Sénégal. Les effectifs font souvent défaut, du fait d’un personnel peu nombreux ou vieillissant. Seulement, chez les neurologues opérant dans le service public, la relève est assurée. Ce qui réjouit le professeur Amadou Gallo Diop, Doyen du Service neurologie de l’hôpital Fann de Dakar.
Il s'exprimait lors de la cérémonie d’ouverture des Journées scientifiques de l’Association sénégalaise de neurologie (Asn). Une occasion pour le Pr. Diop de prodiguer des conseils à la jeune génération de neurologues.
«J’interviens en tant que le moins jeune des neurologues publics. Il se pourrait que dans deux ans, si on refait ce congrès, que ça soit ma dernière apparition à ce pupitre comme responsable des chaires des neurosciences. Que Dieu nous y amène en santé et en paix», a déclaré l’enseignant-chercheur à la faculté de Médecine de l'Ucad.
De l’avis du Pr. Amadou Gallo Diop, la relève est assurée. «Je pourrais témoigner du fait que je n’ai contribué à rien du tout, en dehors du soutien moral, d’encouragements et de quelques conseils. Et c’est un excellent signe que le flambeau est transmis. Ils se sont occupés de tout», dit-il.
Et d’inviter les jeunes à mettre des programmes, chercher des ressources, communiquer pour délivrer ce qui est en train de se faire de manière sincère. «Nous avons l’assurance de la qualité pour le présent et pour l’avenir», soutient le neurologue.
Très ému de revoir ses anciens élèves qui ont fait le déplacement, le Pr. Gallo Diop a eu du mal a cacher son satisfécit. «La deuxième chose, c’est le plaisir de revoir d'anciens élèves de Dakar revenir à la maison-mère. L’autre plaisir, c’est de voir les amis venir de toutes les contrées de France et d’Afrique du Nord, du Centre, d'Est et d'Ouest, de partout et de faire l’effort de venir malgré toutes les situations socio-économiques, financières et autres qui auraient pu les en empêcher. Bravo à tout le comité d’organisation et aux participants», conclut-il.
4 Commentaires
Anonyme
En Février, 2022 (14:24 PM)Les sénégalais meurent plus de ces deux maladies, que des autres maladies mises en vedette.
Les cardiologues et neurologues doivent se lever pour faire ce plaidoyer au lieu de facture très cher les pauvres malades dans leurs cliniques privées.
Ces spécialistes font la honte avec leurs méthodes mercantiles et à la limite sadiques.
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