Considéré comme une maladie en net recul, le paludisme garde, malgré tout, la première place de pathologie la plus consultée au Sénégal. Un tour dans certains centres et postes de santé de Dakar et de sa banlieue permet d’en établir le constat.
Le retour du paludisme sur le tableau s’expliquerait par l’abondance des pluies cette année à Dakar. Et aussi, des inondations dans certaines zones de la capitale. Selon walfQuotidien, les eaux stagnantes favorisent la prolifération des moustiques, dont les anophèles qui sont les responsables de la maladie du paludisme.
Centre de santé de Nabil Choucair, devant la porte d’entrée, un dispositif de lavage des mains est installé, coronavirus oblige. Ce, malgré la baisse des cas positifs notée dans le pays. ‘’ Sur le couloir qui fait face aux salles de consultations, des bancs sont érigés pour accueillir les visiteurs. Dès qu’on franchit le seuil du couloir, ce sont les gémissements des malades qui nous accueillent’’, explique le journal.
Au poste de santé Mame Abdou Aziz Sy ‘’Dabakh’’ des Parcelles Assainies, c’est le même constat. Ils sont nombreux les patients à prendre d’assaut le centre de santé tôt le matin pour des consultations liées au palu.
‘’Malgré les actions menées par les pays de l’Afrique de l’ouest, cela me brise le cœur d’annoncer que nous nous attendons toujours à voir une augmentation des cas et des décès dus au paludisme’’ regrettait Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (Oms). C'était lors d’un séminaire tenu le 8 août dernier qui avait enregistré la participation de plusieurs journalistes africains qui s’intéressent aux questions sanitaires dans différents pays du continent.
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