Le Japon a dégagé une enveloppe de plus de 3 milliards de francs CFA (644.000.000 de yens) pour que l'Ecole nationale de développement sanitaire et sociale (ENDSS) puisse mettre en place un "cadre de stage" devant permettre à ses étudiants de "bénéficier d'une formation de qualité pratique et adéquate", a-t-on appris mercredi, à Dakar.
Cette initiative devrait amener l'ENDSS à développer une politique d'amélioration de la formation du personnel de santé, indique un communiqué reçu de l'ambassade du Japon à Dakar.
Il précise que dans "une dynamique d'appui à la réduction du taux de mortalité maternelle et néonatale, dont la tendance structurelle se confirme de plus en plus, le gouvernement du Japon a répondu favorablement à la demande des autorités sénégalaises (….)".
A cet effet, une cérémonie de signature d'un échange de notes dans le cadre de la coopération financière non-remboursable du Japon pour le Projet de construction du centre d'application pour la santé de la mère et de l'enfant de l'ENDSS aura lieu jeudi, à 9 heures, à l'hôtel Le Ndiambour.
La cérémonie sera présidée par le ministre de l'Economie, des Finances et du Plan, Amadou Ba, et l'ambassadeur du Japon au Sénégal, Takashi Kitahara, souligne la même source. Elle sera marquée aussi par la signature de l'accord de don relatif à ce projet.
Selon le communiqué, "ce projet, s'inscrit dans la politique de l'Aide publique au développement (APD) du Japon qui accorde une importance particulière aux services sociaux de base dont la santé en particulier celle de la mère et de l'enfant constitue le socle".
Le document souligne qu'il "a pour objectifs majeurs d'offrir au marché du travail des professionnels performants sur tous les plans et contribuer à la réduction de la mortalité et morbidité maternelles et néonatales".
La même source ajoute que cet appui destiné à "financer la construction du centre d'application pour la santé de la mère et de l'enfant permettra à l'ENDSS de relever son plateau technique".
Ainsi, indique ce communiqué, ce centre pourra recevoir 900 accouchements par an et permettra aussi de développer les potentialités de l'ENDSS "pour sa vocation de centre national, sous-régional et international, de formation initiale et continue en créant une forme de solidarité entre étudiants (…)".
La structure sera composée d'un département d'accouchement (salles d'accouchement, chambres d'hôpital, salle de repos, salle de stérilisation), d'un département de consultation médicale (salle pour le planning familial, salles de consultation, salle de soins, laboratoire etc.). Elle comptera également un département de formation pratique (salle de travaux pratiques, salle de préparation etc.)
"De plus, ajoute le texte, certaines salles d'accouchement seront équipées d'un LDR (unité de travail, d'accouchement et de réveil) afin de favoriser un accouchement humanisé. Ce centre assurera ainsi un continuum des soins pour la mère et l'enfant avant, pendant et après l'accouchement’".
7 Commentaires
MendicitÉ
En Juillet, 2014 (13:27 PM)PSE....................vive le Sénégal en marche ,voilà des années que ce pays n'a proposé a ces fils comme modèle de progrès,don du Japon ,don de la France ,don de la Chine ,don de .......................................................et ce pour l'éternité .a notre cher TOUNKARA, SENEGAl ÇA KANAM .
Fayee
En Juillet, 2014 (14:40 PM)Harira
En Juillet, 2014 (16:06 PM)Cheikh Sidatte Diouf
En Juillet, 2014 (17:10 PM)BRAVO POUR TOUT CE QUE VOUS FAITES DANS LA SANTE
A PROPOS DE LA MALADIE D EBOLA, N EST IL PAS TEMPS DE FERMER NOS FERMER NOS FRONTIERES VU LES DEGATS QUE CELA FAIT A COTE.MAIS AUSSI D ACCROITRE LA SURVEILLANCE AU NIVEAU DU PORT ET DE L AEROPORT.
MERCI DE VOTRE COMPREHENSION
Pcds
En Juillet, 2014 (17:19 PM)Pcds
En Juillet, 2014 (17:25 PM)Talibe2
En Juillet, 2014 (17:35 PM)Participer à la Discussion