De nouveaux outils pour savoir comment fonctionne le placenta. C'est ce que tente de mettre en place l'Institut national de santé infantile et de développement humain de Washington. Plusieurs recherches sont lancées. Et le challenge pour le Dr Catherine Spong et son équipe est de maîtriser le processus par lequel les cellules du placenta se développent et s'arrêtent.
Quel organe donne au fœtus de l'oxygène, lui fournit du sang et fonctionne comme poumon pendant la grossesse ? Nombreux sont qui vont penser à tout. Sauf au placenta. L'un des organes les moins connus du corps humain. Pourtant, il joue un rôle important pour la santé du fœtus et de la mère. Il « connecte physiquement et biologiquement l'embryon en développement à la paroi utérine. Durant toute la grossesse, le placenta apporte à l'embryon, puis au fœtus l'eau, les nutriments et le dioxygène dont il a besoin ». Malgré tout, il reste le seul organe qui croit et qu'on jette après, regrette le Dr Catherine Spong, directrice du National institute of child health and human developement (Nichd) ou Institut national de santé infantile et de développement humain de Washington.
De l'avis de cette spécialiste, le placenta permet au fœtus et à la mère de coexister. Donc, si on saisit son fonctionnement, on comprendrait mieux la biologie des humains, les transplantations d'organes et on aurait un aperçu sur les cancers.
C'est pour pénétrer ce mystère que le Nichd a initié le projet de Placenta humain, annonce Dr Catherine Spong. Cet organe s'accroissant au fur et à mesure de la grossesse, l'objectif visé dans le cadre de ce programme est de surveiller son développement avec des outils et une technologie permettant d'identifier les gènes. Et c'est en 2014 que s'est tenu le premier atelier pour décliner le but du projet qui commence à susciter un engagement international.
Ainsi, l'Inde a accueilli une réunion sur le Projet de placenta humain et plusieurs articles sont publiés afin de permettre aux gens de s'informer pour comprendre sa structure et son fonctionnement. D'ailleurs, fait remarquer la directrice du Nichd, « si le placenta n'est pas bien formé, le fœtus pourrait ne pas bien se développer ».
Lutter contre la mortalité maternelle
Donc, « comprendre l'immunologie du placenta permettrait de mieux lutter contre la mortalité maternelle et d'en savoir davantage sur les transplantations d'organes ». Sur le lien entre le placenta et les cancers, Dr Spong explique que beaucoup de spécialistes considèrent cet organe comme une tumeur. Car « quand il se forme, il commence tout petit et s'implante dans la mère. Il s'attache et envahit l'utérus.
Les cellules du placenta croissent et entrent dans le vaisseau de la mère afin de permettre au sang de circuler facilement. Mais à un moment donné, les cellules arrêtent de se multiplier. Comment ? Quand ? Par quel processus ? », s'interroge la directrice du Nichd. Elle estime que si on parvient à savoir le mécanisme par lequel les cellules du placenta se développent et s'arrêtent, on comprendrait mieux les cancers. « On peut tout apprendre de cet organe négligé », ajoute Dr Spong. Elle souligne que le Nichd s'intéresse beaucoup à ce projet et finance des recherches depuis longtemps. L'objectif étant de percer l'énigme qui entoure le placenta humain.
« Ces études qui permettent de suivre le placenta, si elles aboutissent aux conclusions souhaitées, seront une révolution », indique le Dr Catherine Spong. Selon elle, si la technique développée réussit, « elle peut être répliquée pour tout autre organe ». Pour l'instant, son seul souhait est de savoir pourquoi les cellules du placenta croissent et s'arrêtent. « J'aimerai créer le dispositif qui permettra de découvrir cela. C'est mon défi », lance-t-elle.
Quel organe donne au fœtus de l'oxygène, lui fournit du sang et fonctionne comme poumon pendant la grossesse ? Nombreux sont qui vont penser à tout. Sauf au placenta. L'un des organes les moins connus du corps humain. Pourtant, il joue un rôle important pour la santé du fœtus et de la mère. Il « connecte physiquement et biologiquement l'embryon en développement à la paroi utérine. Durant toute la grossesse, le placenta apporte à l'embryon, puis au fœtus l'eau, les nutriments et le dioxygène dont il a besoin ». Malgré tout, il reste le seul organe qui croit et qu'on jette après, regrette le Dr Catherine Spong, directrice du National institute of child health and human developement (Nichd) ou Institut national de santé infantile et de développement humain de Washington.
De l'avis de cette spécialiste, le placenta permet au fœtus et à la mère de coexister. Donc, si on saisit son fonctionnement, on comprendrait mieux la biologie des humains, les transplantations d'organes et on aurait un aperçu sur les cancers.
C'est pour pénétrer ce mystère que le Nichd a initié le projet de Placenta humain, annonce Dr Catherine Spong. Cet organe s'accroissant au fur et à mesure de la grossesse, l'objectif visé dans le cadre de ce programme est de surveiller son développement avec des outils et une technologie permettant d'identifier les gènes. Et c'est en 2014 que s'est tenu le premier atelier pour décliner le but du projet qui commence à susciter un engagement international.
Ainsi, l'Inde a accueilli une réunion sur le Projet de placenta humain et plusieurs articles sont publiés afin de permettre aux gens de s'informer pour comprendre sa structure et son fonctionnement. D'ailleurs, fait remarquer la directrice du Nichd, « si le placenta n'est pas bien formé, le fœtus pourrait ne pas bien se développer ».
Lutter contre la mortalité maternelle
Donc, « comprendre l'immunologie du placenta permettrait de mieux lutter contre la mortalité maternelle et d'en savoir davantage sur les transplantations d'organes ». Sur le lien entre le placenta et les cancers, Dr Spong explique que beaucoup de spécialistes considèrent cet organe comme une tumeur. Car « quand il se forme, il commence tout petit et s'implante dans la mère. Il s'attache et envahit l'utérus.
Les cellules du placenta croissent et entrent dans le vaisseau de la mère afin de permettre au sang de circuler facilement. Mais à un moment donné, les cellules arrêtent de se multiplier. Comment ? Quand ? Par quel processus ? », s'interroge la directrice du Nichd. Elle estime que si on parvient à savoir le mécanisme par lequel les cellules du placenta se développent et s'arrêtent, on comprendrait mieux les cancers. « On peut tout apprendre de cet organe négligé », ajoute Dr Spong. Elle souligne que le Nichd s'intéresse beaucoup à ce projet et finance des recherches depuis longtemps. L'objectif étant de percer l'énigme qui entoure le placenta humain.
« Ces études qui permettent de suivre le placenta, si elles aboutissent aux conclusions souhaitées, seront une révolution », indique le Dr Catherine Spong. Selon elle, si la technique développée réussit, « elle peut être répliquée pour tout autre organe ». Pour l'instant, son seul souhait est de savoir pourquoi les cellules du placenta croissent et s'arrêtent. « J'aimerai créer le dispositif qui permettra de découvrir cela. C'est mon défi », lance-t-elle.
3 Commentaires
Sakho
En Décembre, 2015 (12:22 PM)Ne perdons plus de temps mettons nous au travail, nous sommes trop en retard.
Anonyme
En Décembre, 2015 (13:56 PM)Anonyme
En Décembre, 2015 (19:11 PM)Participer à la Discussion