Le paludisme peut être éradiqué dans la région de Saint-Louis où le taux de prévalence de cette maladie est actuellement évalué à o ,75 pour cent, a soutenu, samedi, Abdourahmane Traoré, responsable du bureau régional du Service national de l'éducation et de l'information pour la santé (SNEIPS).
"Depuis un certains temps, la région est dans une dynamique" qui doit l'amener à en finir avec le paludisme, si l'on prend en compte les cas enregistrés, qui sont "en baisse croissante", a-t-il déclaré au cours d'un forum tenu sur le thème "Zéro paludisme, c'est possible, les badiénou gokh s'engagent".
Selon M Traoré, "il est vrai que ce sont les agents de santé qui soignent le paludisme, mais ce sont les communautés qui les combattent et nous avons voulu impliquer ces relais que sont ces badiénou gokh pour accentuer la lutte".
"A Richard-Toll, se développe un programme pour l'élimination du paludisme qui a donné de bons résultats et l'objectifs est de l'étendre à toute la région", a dit le responsable de l'EPS, notant que les rares cas enregistrés sont souvent des cas importés par des personnes qui ont été en contact avec la maladie ailleurs avant de séjourner dans la région.
"Des cas autochtones, nous en avons très peu", assure M. Traoré, selon qui ces résultats ont été obtenus grâce à des efforts combinés du gouvernement et du Programme national de lutte contre le paludisme, à partir de politiques de gratuité du test rapide disponible dans toutes les structures de sante.
"Ce test qui se faisait dans les laboratoires a été rendu ainsi disponible et a facilité la tache aux médecins", a-t-il souligné, avant de magnifier l'impact des moustiquaires imprégnées vendues à 500 F l'unité partout au Sénégal.
AMD/BK
4 Commentaires
Rolbak
En Février, 2015 (21:59 PM)Palu
En Février, 2015 (22:41 PM)Vous n'avez jamais entendu parler d'eradication du paludisme, nulle part. Pourquoi, c'est bien simple; une éradication suppose qu'il n'y a plus de malades du paludisme, mais également et surtout que les plasmodiums ne circulent plus dans la region, voire dans le monde. On est encore très loin de cet objectif, raison pour laquelle on ne parle que d'élimination qui correspond à un nombre négligeable voire nul de malades du palu dans la zone concernée. En tant que responsable vous devrez à l'avenir bien reflechir avant de parler car vous avez l'obligation de parler juste et vrai. Si votre niveau de formation ne vous permet pas d'appréhender certaines questions, limitez vous aux directives qui vous ont été données ou allez vous former.
Toutes mes excuses si je vous ai heurté.
Wa salam.
Verite Absolue
En Février, 2015 (12:12 PM)Arrêtez vos cinéma si toutes la population dormait sous des moustiquaires imprégnés et que les anophèles pullulent il y aura toujours le paludisme, ayez la bonté d'associer les autres services du ministère de la santé tel que le Service national de l'hygiène qui fait la lutte chimique à partir des larves , nymphes et enfin l'stade imago des moustiques.
Nous n'avons pas besoin de primes de déplacement juste les équipements nécessaires pour mener la guerre contre les nuisibles car voyez vous l'armées a ces armes de guerre C A D fusils et autres mais nous aussi nous devrons avoir les siens, et tous unies c'est le Sénégal qui gagne par le billet du ministere de la santé
Ce Que Je Sais
En Février, 2015 (13:47 PM)Participer à la Discussion