Les populations de la banlieue, souffrant de cataracte ou d’autres maladies oculaires, n’auront plus besoin d’aller jusqu’en ville pour se faire opérer les yeux. Elles ont désormais le choix de visiter le dispensaire ophtalmologique Baobab des Parcelles Assainies qui a été entièrement rénové et équipé. Maintenant, le centre vise 11 mille consultations et pas moins de 500 opérations par an.
Le dispensaire ophtalmologique Baobab des Parcelles Assainies reprend des couleurs, élargit son espace et compte intensifier ses interventions en banlieue. Ce rêve des prestataires et des usagers est devenu réalité grâce au partenariat fructueux entre l’ambassade du Japon et le Lions club/Dakar. C’est en effet un bâtiment flambant neuf qui a été inauguré hier en présence de Moussa Mbaye, Secrétaire général du ministère de la Santé, Blaise Diadhiou, Gouverneur du Lions club Afrique de l’Ouest, Abou Tall, président sortant du Lions club et signataire de l’accord de don, Edjene K. Akouete-Akue, actuel président du club Dakar Baobab, Mamadou Diop, Secrétaire général de l’Use ou encore Moussa Sy, maire des Parcelles Assainies.
Construit en 1986, ce centre de traitement ophtalmologique est tombé en désuétude au fil du temps à cause, entre autres, de la forte brise marine vu sa proximité avec la mer. Il était alors urgent de le réhabiliter dans la mesure où la demande ne cessait d’augmenter. Le nombre annuel de patients, qui était au départ à peu près de 3 000, est en effet passé à 11 mille en 2010, compte non tenu des 400 cas de transfert de patients dans un autre hôpital de la place pour une opération.
Le Japon qui a cassé la tirelire pour la réhabilitation du bâtiment a mis 78 mille euros, soit plus de 50 millions de francs Cfa pour non seulement rénover, mais également mettre à disposition d’équipements ophtalmologiques composés d’une table d’opération multifonctionnelle, d’un autoclave, d’un stérilisateur de 30 litres et d’un microscope opératoire. En tout cas, Yuzi Kubo, conseiller, chef de mission adjoint de l’ambassade du Japon, s’est réjoui de savoir qu’aujourd’hui, le dispensaire est en mesure de pratiquer plus de 50 opérations des yeux ; ce qui était jusque-là impossible.
L’autre motif de satisfaction a été exprimé par Edjene K. Akouete-Akue, président du club Dakar Baobab, qui se réjouit de voir que les populations de Guédiawaye, Parcelles ou encore Pikine peuvent désormais éviter les longues distances, juste pour une opération de la cataracte. Mieux, indique-t-il, des lunettes médicales vont être distribuées à des prix défiant toute concurrence par l’Ong Union pour la solidarité et l’entraide (Use), qui gère l’activité du centre.
Le Secrétaire général de ladite Ong, lui, s’est félicité du prix de la consultation «très faible», estimé à 1 500 francs, non sans répéter que c’est un outil important qui participe à la lutte contre la cécité, surtout dans les zones défavorisées de la banlieue. «On a deux salles équipées, un bloc opératoire qui va nous permettre de réaliser et la consultation et l’opération sur place. On était à près de 10 mille consultations par année. Maintenant, on espère avec la rénovation et l’extension atteindre au moins 11 mille consultations avec 500 opérations de la cataracte et de la petite chirurgie», s’est réjoui Mamadou Diop.
1 Commentaires
Baba Niang
En Octobre, 2014 (09:08 AM)Participer à la Discussion