Dans le monde la pollution atmosphérique représente désormais la 4e cause de décès prématurés. Selon le rapport de la Banque mondiale, la pollution de l’air extérieur et intérieur a tué 5,5 millions de personnes en 2013.
La pollution de l’air tue 6 fois plus que le paludisme
« Les maladies causées par la pollution atmosphérique intérieure et extérieure ont été à l’origine d’un décès sur dix en 2013, soit un chiffre six fois plus élevé que les décès provoqués par le paludisme », peut-on lire dans le communiqué de presse de la Banque mondiale de ce jeudi 8 septembre. Les premières victimes sont les jeunes enfants et les personnes âgées, particulièrement dans les pays en développement. Malgré les avancées réalisées, le nombre de décès liés à l’utilisation de combustibles pour se chauffer et cuisiner est resté constant, tandis que celui imputable à la pollution extérieure dans les régions densément peuplées et dont l’urbanisation est rapide continue à fortement progresser.
La pollution atmosphérique a un coût économique exorbitant
Ces pertes en vie humaine sont sources de souffrance, mais aussi synonyme d’un ralentissement économique international. Les pertes de revenus du travail imputables à ces décès ont été chiffrées par la Banque mondiale et l’Institute for Health Metrics and Evaluation (IHME) et évalué à environ 225 milliards de dollars en 2013.
Laura Tuck, vice-présidente de la Banque mondiale pour le développement durable demande que l’on consacre davantage de ressources à l’amélioration de la qualité de l’air : « avec des mesures de lutte contre la pollution urbaine et des investissements dans des sources plus propres d’énergie, nous pouvons parvenir à réduire les émissions de particules dangereuses, ralentir le changement climatique et, par-dessus tout, sauver des vies ».
1 Commentaires
Anonymayon
En Septembre, 2016 (19:58 PM)Participer à la Discussion