Démontrer la faisabilité des échanges de données médicales au Sénégal selon la méthodologie IHE (Integrating the healthcare Enterprise) est l’objectif que cherche à atteindre un projet exécuté par Agha, l'Association germano-africaine de la santé et Kaikai, une équipe de conseillers en développement numérique.
Il s’agit concrètement d’intégrer l’informatique de santé qui peut constituer un gain de temps et d’argent pour une meilleure prise en charge des patients, explique-t-on.
‘’C’est un projet important pour le Plan Sénégal émergent sur le volet stratégie numérique. L’idée pour nous, c’est de démontrer la faisabilité des échanges de données médicales par les standards et la méthodologie IHE’’, a précisé Mamadou Djigo, conseiller en développement digital au cabinet Kaikai, chargé du suivi et de la coordination du projet au Sénégal.
Il s’exprimait au cours de la journée de lancement et de formation sur l’échange de données médicales selon les standards IHE. L’hôpital militaire de Ouakam, le centre hospitalier Roi-Baudoin de Guédiawaye et des cliniques privées ont été enrôlées pour cette phase pilote.
La cérémonie d’ouverture de cette formation de trois jours s’est déroulée en présence d’Annegret Al-Janabi, chargée de coopération de l’ambassade d’Allemagne à Dakar, du Dr Khaliloulah Dia de la Cellule de la carte sanitaire et sociale, de la santé digitale et de l'observatoire de la santé (CSSDOS) au ministère de la Santé et de l’Action sociale et de Soukèye Ndiaye, conseillère technique de la GIZ du projet Invest for Jobs.
Des fournisseurs de systèmes, des représentants de structures hospitalières et des partenaires techniques tels que Sénégal Numérique (SENUM) ont également pris part à la rencontre.
Ce système permet de gérer l’interopérabilité des données entre les différentes plateformes qui sont déjà dans le système de santé. Il permet de faire la promotion des développeurs et startups sénégalais.
‘’C’est l’occasion pour les trois entités que sont Ndiourène, Iyone et Patient Pro de se réunir et de pouvoir présenter une stratégie qui permettra de gérer l’interopérabilité et l’intégration des données entre les différentes structures qui en disposent’’, a déclaré Igor Diouf, coordonnateur de la cellule informatique du ministère de la Santé.
‘’(…) nous espérons qu’il y aura une première communauté qui va se former en Afrique, parce que IHE est aux USA, en Europe, mais pas encore en Afrique’’, a pour sa part indiqué Khady Diop, représentante au Sénégal de l’African German Health assiciation (AGHA), qui regroupe quatre entreprises allemandes financées par le projet de la GIZ, Invest for Jobs.
FD/OID/ASG
3 Commentaires
Contribution
En Mars, 2023 (16:57 PM)Encore un projet pour nous dribbler et récupérer des données sur les africains. Il n'y aucune difficulté à faire communiquer des systèmes d'informations afin d'échanger des données. La seule chose à faire est que l'un des modèles de données soit adapté afin que l'autre reste en l'état et vice versa. Une autre possibilité consiste à créer un modèle de données pivot. C'est du travail pour un étudiant de licence en système d'information.
Pour ma part, j'ai travaillé pour l'un des plus grand groupe de l'industrie médicale allemande qui s'appelle Fresenius. Honnetement, si ils veulent aider, ils ont plus important et interessant à offrir. Par exemple, développer un centre de maintenance biomédical. Cela permettrait d'avoir une expertise localede haut niveau pour l'entretien et la maintenance d'appareils médicaux.
Quand je suis à Dakar, je suis étonné de voir le nombre de structures de santé avec du matériel en panne.
Dans les Insitut Superieur d'Enseignement Professionnel(ISEP) , ils devraient proposer une formation de technicien de maintenance biomédical basée sur des partenariats forts avec les grands équipementiers : BRAUN, Fresenius, General Electric, Philips, etc.
Cordialement,
En plus comme quelqu'un l'a déjà évoqué, pourquoi confier notre stratagie de santé digitale à des européens alors sur ce plan les africains ont été les plus innovants.... Pour s'en rendre compte, il faut rechercher les premières années des innovations digitales en santé (entre 2013 et 2017) pour se rendre compte que les startups afriaines étaient largement devant. Mais petit à petit, les startups européennes ont été positionnées partout en Afrique en écartant les vrais champions avec la complicité d'incompétents et de traîtres à leur nation. Pour ces 3 supposés sénégalais même, il faut vérifier leurs nationalités, des surprises vous attendent.
Et surtout il faut rechercher sur Internet quelles réalisations concrétes ont été faites.... vous ne trouverez absolument rien !!! Rien que du bruit....
Mais tout celà, au momeent d'attribuer des marchés on va le régler avec la DCMP, puis avec l'OFNAC.... si vous croyez que le pays vous appartient...
Numérique
En Mars, 2023 (17:49 PM)Ce pays est à féliciter.
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