Le Sénégal vient de connaître l’accident le plus tragique dans son histoire. 39 morts et 100 blessés dont 10 dans un état critique. C’est le triste bilan de l’accident survenu hier aux environs de 4 h du matin à Gniby dans la région de Kaffrine. Les usagers de Sédhiou ont saisi le prétexte pour diagnostiquer le mal.
Moussa Dramé indexe d’abord la négligence. Des chauffeurs et transporteurs identifient souvent des défaillances techniques mais préfèrent remettre tout au lendemain jusqu’à ce que le pire arrive. Mais ce qui choque surtout ce journaliste d’investigation, usager de la route, c’est, dit-il, ceux qui sont habilités à constater les infractions et à les réprimer et qui ne le font pas.
Ensuite, il s’est indigné de certaines situations inqualifiables : « Il arrive de voir un car qui a plus de personnes au dehors qu’à l’intérieur, qui présente des irrégularités partout et qui dépasse d’une région à une autre, les forces de contrôle sur la route. Ces derniers ferment les yeux sur la surcharge, sur l’absence de feux de circulation à l’essieu, et préfèrent s’acharner sur ceux qui ont des véhicules qui présentent toutes les commodités. Ça pose un véritable problème ».
Enfin, Moussa Dramé dénonce la vétusté de certains véhicules qu’il qualifie de cercueils roulants dont les conducteurs mettent leur propre vie et celle des autres en danger.
Pour Ibrahima Diallo, les facteurs, causes des accidents mortels sont nombreux. Cet usager évoque l’état des routes en latérite où des nuages de poussière s’élèvent au moindre mouvement de véhicules. Généralement des collisions y sont fréquentes faute de visibilité. Il a aussi indexé les accidents interurbains qui impliquent souvent les conducteurs de motos Jakarta dont certains ignorent royalement le code de la route, ne détiennent pas un permis de conduire et n’ont même pas l’âge de conduire un engin. A l’instar de Moussa Dramé, il a également fustigé l’acharnement des forces de contrôle sur les usagers en règle qu’ils traquent pour des détails au lieu de s’occuper des vrais maux qui tuent sur la route.
« Pour moi, il y a trois causes fondamentales qui tuent sur les routes de Sédhiou. C’est d’abord l’indiscipline de certains chauffeurs qui, même en agglomération, foulent au pied le code de la route. Ensuite c’est l’étroitesse de la chaussée notamment celle qui relie Sédhiou à la route nationale N°4 et enfin la vétusté du parc automobile de transport » a dit Ousmane Diallo. Pour ce commerçant établi sur l’avenue Ibou Diallo, l’interdiction des pneus d’occasion n’est pas une solution car, certains pneus d’occasion sont plus résistants et solides que les pneus neufs importés de Chine. Et de préciser que ceux importés d’Europe ou d’Amérique sont coûteux et ne sont pas à la portée des bourses de bon nombre d’usagers.
Moussa Dramé indexe d’abord la négligence. Des chauffeurs et transporteurs identifient souvent des défaillances techniques mais préfèrent remettre tout au lendemain jusqu’à ce que le pire arrive. Mais ce qui choque surtout ce journaliste d’investigation, usager de la route, c’est, dit-il, ceux qui sont habilités à constater les infractions et à les réprimer et qui ne le font pas.
Ensuite, il s’est indigné de certaines situations inqualifiables : « Il arrive de voir un car qui a plus de personnes au dehors qu’à l’intérieur, qui présente des irrégularités partout et qui dépasse d’une région à une autre, les forces de contrôle sur la route. Ces derniers ferment les yeux sur la surcharge, sur l’absence de feux de circulation à l’essieu, et préfèrent s’acharner sur ceux qui ont des véhicules qui présentent toutes les commodités. Ça pose un véritable problème ».
Enfin, Moussa Dramé dénonce la vétusté de certains véhicules qu’il qualifie de cercueils roulants dont les conducteurs mettent leur propre vie et celle des autres en danger.
Pour Ibrahima Diallo, les facteurs, causes des accidents mortels sont nombreux. Cet usager évoque l’état des routes en latérite où des nuages de poussière s’élèvent au moindre mouvement de véhicules. Généralement des collisions y sont fréquentes faute de visibilité. Il a aussi indexé les accidents interurbains qui impliquent souvent les conducteurs de motos Jakarta dont certains ignorent royalement le code de la route, ne détiennent pas un permis de conduire et n’ont même pas l’âge de conduire un engin. A l’instar de Moussa Dramé, il a également fustigé l’acharnement des forces de contrôle sur les usagers en règle qu’ils traquent pour des détails au lieu de s’occuper des vrais maux qui tuent sur la route.
« Pour moi, il y a trois causes fondamentales qui tuent sur les routes de Sédhiou. C’est d’abord l’indiscipline de certains chauffeurs qui, même en agglomération, foulent au pied le code de la route. Ensuite c’est l’étroitesse de la chaussée notamment celle qui relie Sédhiou à la route nationale N°4 et enfin la vétusté du parc automobile de transport » a dit Ousmane Diallo. Pour ce commerçant établi sur l’avenue Ibou Diallo, l’interdiction des pneus d’occasion n’est pas une solution car, certains pneus d’occasion sont plus résistants et solides que les pneus neufs importés de Chine. Et de préciser que ceux importés d’Europe ou d’Amérique sont coûteux et ne sont pas à la portée des bourses de bon nombre d’usagers.
5 Commentaires
Les.maux du sénégal sont CULTURELS. Aucun politicien, aucun parti ne saurait changer la culture d'un coup de baguette magique. La culture ça se change dans la durée, à travers un effort conscient et collectif.
L'indiscipline au Sénégal ne date pas de Macky Salk. Sous Wade et sous Diouf c'était le même cirque. Les policiers qui font tout sauf leur travail.. Le service des Mines qui ne fait qu'empocher des bakchich, les entreprises de transport qui font la fortune de certains marabouts et qui sont gérées par des idiots, la liste est interminable et elle est le reflet des valeurs matérialistes en vigueur depuis des décennies.
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En Janvier, 2023 (11:56 AM)Dans la vie pour avancer il faut faire des sacrifices.
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