Le comité de suivi des accords entre l’Etat et les syndicats d’enseignants a été installé. L’arrêté a été finalement signé le 9 juin par le ministre de la Fonction publique Mariama Sarr, après 3 mois d’attente. Il doit se réunir tous les deux mois sur convocation du président, avant la séance de monitoring prévue chaque trimestre.
Le comité a pour président le ministre de la Fonction publique ou un membre du gouvernement signataire de l’accord. Cheikh Mbow, le Directeur exécutif de la Cosydep a été désigné vice-président du comité. Les autres membres de la société civile sont des conseillers. Il s’agit de la Fenapees, de l’Unapees, de la Cn-Ept et de la Cn-Ept/Iday.
Le comité est chargé de « veiller à la mise en œuvre de l’accord signé le 26 février 2022 entre le gouvernement et les syndicats d’enseignants représentatifs » et « d’œuvrer à la pacification et à la stabilisation du secteur de l’Education et de la formation ».
Les autres membres sont composés des représentants du gouvernement, des secrétaires généraux des syndicats signataires, des institutions de dialogue social (Hcds et Hcds/Education).
Surveiller l'État et les enseignants
Le comité devra donc se pencher sur des questions comme le statut des enseignants décisionnaires, les textes qui organisent le Cfee et le Bfem, ainsi que les écoles franco-arabes.
Cette nouvelle entité devra aussi surveiller l'État sur le respect de l’interconnexion des plateformes numériques des ministères de la Fonction publique et de l’Education nationale (éviter les lenteurs administratives) au plus tard le 31 décembre 2022, de même que l’effectivité de la deuxième tranche d’augmentation des salaires des enseignants en janvier 2023, avec le respect des montants nets indiqués sur le tableau récapitulatif.
Le comité devra aussi rappeler à l’ordre les enseignants en cas de velléité de mouvement, car ils se sont engagés à une école stable et pacifiée pendant des années, une fois ces accords respectés.
3 Commentaires
Participer à la Discussion