Longtemps restée dans les ornières du sous-développement à cause des tabous sociaux et culturels, la commune de Ndiamacouta, située dans la partie nord du département de Bounkiling (région de Sédhiou), sort peu à peu de l’anonymat. Le premier combat des autorités municipales, arrivées au pouvoir local en 2014, était d’amener les populations à embrasser l’école française.
Aussi, la carte scolaire est-elle passée d’une école à une classe à 3 écoles élémentaires, un collège d’enseignement moyen (Cem) et un lycée dont la première promotion est sortie cette année. Pour le maire Oumar Savané Cissé, l’école est la porte d’entrée de tout développement et par conséquent, dit-il, il faut instruire et éduquer avant tout.
Les populations qui se soignaient jusqu’en 2014 dans les structures sanitaires gambiennes, disposent non seulement d’un poste de santé mais aussi d’une ambulance pour les évacuations sur Sédhiou ou Bounkiling. Les priorités de cette localité adossée à la Gambie étaient aussi de lutter contre l’insécurité ambiante qui prévalait, l’obscurité aidant. Aujourd’hui, la ville a bénéficié d’un éclairage public et une extension de 12 kilomètres est attendue pour que cette vieille doléance des populations soit un mauvais souvenir.
Les femmes de la cité n’effectuent plus des kilomètres et ne lacèrent plus les paumes de leur mains à tirer de l’eau dans des puits d’une profondeur de 40 m. L’eau coule partout et même sur les maisons étages.
Autant de réalisations qui ont amené l’édile de la ville à vouloir unir les forces vives de la commune autour de l’essentiel pour une synergie concertée autour des problèmes de développement qui interpellent la localité.
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