
Le Sénégal enregistre un taux de suicide de 9,4 cas pour 100 000 habitants. Un niveau légèrement supérieur à la moyenne mondiale estimée à 9 suicides pour 100 000 habitants, selon la psychiatre Aida Sylla. "Le Sénégal est légèrement au-dessus de la moyenne mondiale, avec 9,4 suicides pour 100 000 habitants’’, a-t-elle souligné.
En sa qualité de psychiatre au Centre national hospitalier universitaire (CHU) de Fann, à Dakar, elle estime que ces chiffres démontrent que le suicide est une réalité bien présente au Sénégal et en Afrique. ‘’Je voudrais insister sur le fait que le suicide est une réalité en Afrique et au Sénégal. Le taux le plus important de suicide est enregistré au Lesotho, avec 72 suicides pour 100 000 habitants, alors que le taux mondial est de 9 suicides pour 100 000 habitants’’, a-t-elle précisé au micro de l'Agence de presse sénégalaise (Aps).
Aida Sylla a également souligné qu’entre 1992 et 1996, 439 cas de tentatives de suicide ont été enregistrés au service de réanimation de l’hôpital Principal de Dakar. ‘’L’overdose de médicaments, l’ingurgitation d’acide ou soude caustique ou encore "khémé" [en wolof] ont été les modes opératoires les plus usités dans ces cas-là, tandis que les motifs les plus évoqués étaient les conflits familiaux et de couples’’, a-t-elle signalé.
S’intéressant à l’étude du suicide, Mme Sylla rappelle que les premières recherches menées au Sénégal sur ce phénomène datent de la première moitié du XXe siècle. ‘’Les premiers chiffres sur le suicide ont été publiés par Germaine Le Goff, en 1938, dans le Bulletin historique et scientifique de l’AOF [Afrique occidentale française] sous le titre interrogatif ‘Les Noirs se suicident-ils en Afrique occidentale française ?'’’, a rappelé la première femme agrégée de psychiatrie au Sénégal.
Elle précise que, selon les travaux de Mme Le Goff, 76 suicides ont été recensés en AOF, entre 1930 et 1935. ‘’Les causes étaient essentiellement le sentiment d’honneur bafoué, la passion, le sentiment de culpabilité’’, précise-t-elle, citant les recherches de la fondatrice de la première école d’institutrices d’Afrique, à Gorée.
En sa qualité de psychiatre au Centre national hospitalier universitaire (CHU) de Fann, à Dakar, elle estime que ces chiffres démontrent que le suicide est une réalité bien présente au Sénégal et en Afrique. ‘’Je voudrais insister sur le fait que le suicide est une réalité en Afrique et au Sénégal. Le taux le plus important de suicide est enregistré au Lesotho, avec 72 suicides pour 100 000 habitants, alors que le taux mondial est de 9 suicides pour 100 000 habitants’’, a-t-elle précisé au micro de l'Agence de presse sénégalaise (Aps).
Aida Sylla a également souligné qu’entre 1992 et 1996, 439 cas de tentatives de suicide ont été enregistrés au service de réanimation de l’hôpital Principal de Dakar. ‘’L’overdose de médicaments, l’ingurgitation d’acide ou soude caustique ou encore "khémé" [en wolof] ont été les modes opératoires les plus usités dans ces cas-là, tandis que les motifs les plus évoqués étaient les conflits familiaux et de couples’’, a-t-elle signalé.
S’intéressant à l’étude du suicide, Mme Sylla rappelle que les premières recherches menées au Sénégal sur ce phénomène datent de la première moitié du XXe siècle. ‘’Les premiers chiffres sur le suicide ont été publiés par Germaine Le Goff, en 1938, dans le Bulletin historique et scientifique de l’AOF [Afrique occidentale française] sous le titre interrogatif ‘Les Noirs se suicident-ils en Afrique occidentale française ?'’’, a rappelé la première femme agrégée de psychiatrie au Sénégal.
Elle précise que, selon les travaux de Mme Le Goff, 76 suicides ont été recensés en AOF, entre 1930 et 1935. ‘’Les causes étaient essentiellement le sentiment d’honneur bafoué, la passion, le sentiment de culpabilité’’, précise-t-elle, citant les recherches de la fondatrice de la première école d’institutrices d’Afrique, à Gorée.
3 Commentaires
Autruche
il y a 4 heures (15:52 PM)La raison ?
Un pays dirigé par des incapables élus par des insulteurs .
Un cocktail explosif produisant des effets dévastateurs sur les êtres humains.
Participer à la Discussion