Cette situation de ni guerre ni paix justifie, selon le colonel Thiam, la lenteur dans le nettoyage effectif des localités encore sous le feu des mines. "Dans le département de Goudomp, il y a des localités, pour ne pas toutes les citer de mémoire, dont la suspicion est confirmée et nous sommes en action dans ces zones", a dit le patron du Cnams.
M. Thiam n'a pas manqué, au cours du comité régional de développement (Crd) consacré à la question, de souligner les difficultés rencontrées. Il s'agit d'abord des intempéries liées à l'hivernage (les ravinements peuvent déplacer les mines), le financement très coûteux (5000 F Cfa par mètre carré déminé), l'importante surface à déminer (1.200.000 m2).
Mais le directeur du Cnams nourrit l'espoir avec l'appui du gouvernement du Sénégal et de ses partenaires techniques et financiers qui, dit-il, vont relancer la reprise des travaux en fin novembre pour permettre au Cnams d'achever sa mission le 1er mars 2021 conformément à la volonté de la convention d'Ottawa.
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