En raison de la crise casamançaise, la Ligue internationale des femmes pour la paix, la liberté et l’élimination de la violence sexuelle et sexiste (WILPF Groupe Sénégal), a fait une déclaration de presse pour attirer l’attention des autorités.
Dans un document, elle s’insurge de cette situation qui a occasionné “le déplacement de plus en plus de populations fuyant les zones de combat et dont la grande masse est constituée par des femmes et des enfants, qui choisissent d’abandonner leurs maisons et leurs moyens de subsistance pour aller se réfugier avec toutes les conséquences induites vers des zones jugées plus clémentes”. Parmi eux, “de nombreux élèves en font les frais avec la fermeture de plusieurs établissements rien que dans le département de Bignona perturbant du coup la scolarité et la poursuite des études déjà fragilisées”, signale l’ONG.
D’après WILPF, à chaque fois qu’il y a un conflit, les femmes et les enfants en paient un lourd tribut. “Par conséquent, les répercussions peuvent être énormes en termes de violences subies, d’exactions sur le chemin de l’école, de détérioration des conditions de vie et des moyens de provende, de crise sociale pour ces personnes victimes qui se trouvent du jour au lendemain dans une situation de précarité à charge dans des familles d’accueil dont les moyens sont déjà ponctionnés ou dans des structures où elles deviennent très rapidement des laissées-pour compte si elles ne sont pas encadrées”, renseigne l’organisation.
Ainsi, la ligue internationale des femmes pour la paix, la liberté et l’élimination de la violence sexuelle et sexiste- attire l’attention de l’État “sur cette situation catastrophique qui vient s’ajouter au vécu de la crise sanitaire de la Covid19 toujours présente et à celle occasionnée par le changement climatique avec son impact négatif sur les ressources économiques et naturelles”.
C’est pourquoi, la Ligue en appelle “au recensement, à l’assistance et à la protection sociale des personnes handicapées notamment les femmes, les enfants et les personnes vivant avec un handicap, à l’aide que nécessite actuellement leur situation de détresse, à l’accompagnement dans le processus éducatif des élèves obligés d’abandonner leurs classes pour se retrouver subitement dans des situations non familières à l’approche de périodes sensibles”.
« L’assistance rapide à ces personnes déplacées est aujourd’hui un impératif afin qu’on ne se retrouve pas dans un autre type de conflit social dont les racines seront les plus difficiles à extirper », lit-on dans le document.
5 Commentaires
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En Mars, 2022 (13:00 PM)Sambarou
En Mars, 2022 (12:24 PM)Reply_author
En Mars, 2022 (12:52 PM)Cette fois ce sera le dernier coup. On va mettre fin à ce banditisme une bonne fois pour tout
Vive l'armée Sénégalaise
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