Magasins et maisons réduits en poussière. La visite dominicale des tracteurs n’a pas plu aux riverains de l’ancienne piste qui n’ont plus accès à ce lieu. Barricadée par la gendarmerie nationale, les entrées et sorties y sont formellement interdites. Les habitants déguerpis et relogés à Diamniadio, Sébikotane rejettent cette décision des autorités. Ils dénoncent des conditions qui laissent à désirer.
« Les gendarmes sont venus vers 04h du matin et plus de 1000 personnes ont été conduites à Sébikotane ou Diamniadio. Ils n’ont rien à manger ni à boire vu que ce sont des endroits désertiques. Ils sont livrés à eux-mêmes malheureusement », informe un riverain visiblement désemparé.
Sur les ondes d’Iradio, ils dénoncent une injustice et se plaignent de ne pas avoir reçu de sommation.
« Nous n’avons rien reçu de la part du gouvernement. Les forces de l’ordre sont venues nous déloger sans donner de délai. Pourtant, l’Etat nous avait promis de nous aider en cas de déguerpissement. Il avait promis de nous amener à Diamniadio, mais dans un lieu où nous allons pouvoir continuer notre travail sans problème. Et malheureusement rien n’a été fait », regrette Idriss Konta.
Noyés dans le désespoir, avec leurs lieux de travail démolis et ne pouvant plus récupérer leurs matériels, ces anciens occupants montent au créneau.
« Toute notre vie se trouve ici à l’ancienne piste. Nous sommes obligés de tout recommencer. J’avais deux magasins et mon commerce fonctionnait parfaitement bien. Mais quand je suis arrivé ce matin, j’ai trouvé que l’accès était interdit. Je n’ai même pas eu l’occasion de prendre mes bagages. J’ai tout perdu. Nous sommes anéantis »,se désole une restauratrice.
6 Commentaires
Fed Up
En Octobre, 2023 (12:24 PM)Reply_author
En Octobre, 2023 (12:58 PM)Reply_author
En Octobre, 2023 (13:19 PM)Reply_author
En Octobre, 2023 (16:10 PM)Reply_author
En Octobre, 2023 (16:11 PM)Abdoulaye
En Octobre, 2023 (12:53 PM)De sois disants propietaires qui louent des baraques à une certaine frange de la population sur des terrains qui ne leur appartiennent pas sans toilettes et avec la promiscuité et les risques d'épidémie
Demandez aux habitants des cités environnantes qui n'osent pas sortir de leurs maisons à certaines heures pour causes d'agressions, de vols, de meutres, etc.
Les courriers du Péfet sont bien là, on les a tous vu.
Une zone de "no droit"....
Musa
En Octobre, 2023 (19:00 PM)Même les rats creusent des trous, mais ici c'était les prostituées en plein jour, les vendeurs de drogues, Les trafiquants, et les agresseurs,du jamais vu et du je m'en fous.
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