"Même s'il le voulait, il serait difficile à l'État d'opérer actuellement une nouvelle baisse du prix de l'électricité. Celle opérée en 2017 a coûté très cher aux finances de la Senelec et menacé ses équilibres financiers. Jusqu'à aujourd'hui, l'État est obligé de continuer à perfuser la société pour lui permettre de compenser ses impayés dus à la baisse. Et si la vérité des prix avait été totale, la hausse aurait été même plus importante", rapporte Le Quotidien.
Des données obtenues par le journal auprès du ministère des Finances et du Budget soulignent que la décision de baisse des prix, décidée à l'époque par Macky Sall, avait généré des impayés de l'ordre global de 444 millions 183 mille 399 francs, dont plus de 304 millions en compensations tarifaires.
Le paiement de ces impayés a été pris en charge par l'État, mais dans le même temps, la politique d'intensification de l'électrification poursuivie par l'État a nécessité d'autres investissements qui ont encore mis les finances de la Senelec à mal.
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