Le phénomène de l'émigration clandestine a refait surface, ces derniers jours, avec le drame de Kafountine qui a causé quinze (15) morts, après une plus ou moins longue période d'accalmie. Au même moment, des départs de pirogues s'organisaient à Sendou, Mbour et Saint-Louis.
Pourtant, renseigne le quotidien L'Observateur dans sa livraison de ce lundi, les derniers chiffres du Comité interministériel de lutte contre l'émigration clandestine (Cilec) laissent apparaître une considérable, pour ne pas dire substantielle, de ce phénomène.
En effet, d'après les compilations effectuées par cette structure à la date du 13 juin 2022, 1471 candidats à l'émigration irrégulière ont été interpellés dans les eaux sénégalaises. Ce, en sus d'une dizaine d'embarcations interceptées.
Ces chiffres, enregistrés au courant du deuxième semestre de l'année 2021 2021, sont fournis, à en croire le Comité de lutte contre l'émigration clandestine, par la police, la marine, la gendarmerie et la Direction générale de l'administration territoriale (Dagat).
Le rapport du Cilec révèle également que les mois de juillet, août et octobre sont les plus "chauds" avec, respectivement, 324, 437 et 372 candidats arrêtés, contre un repli en décembre avec seulement cinq candidats alpagués par les forces de défense et de sécurité.
Pourtant, renseigne le quotidien L'Observateur dans sa livraison de ce lundi, les derniers chiffres du Comité interministériel de lutte contre l'émigration clandestine (Cilec) laissent apparaître une considérable, pour ne pas dire substantielle, de ce phénomène.
En effet, d'après les compilations effectuées par cette structure à la date du 13 juin 2022, 1471 candidats à l'émigration irrégulière ont été interpellés dans les eaux sénégalaises. Ce, en sus d'une dizaine d'embarcations interceptées.
Ces chiffres, enregistrés au courant du deuxième semestre de l'année 2021 2021, sont fournis, à en croire le Comité de lutte contre l'émigration clandestine, par la police, la marine, la gendarmerie et la Direction générale de l'administration territoriale (Dagat).
Le rapport du Cilec révèle également que les mois de juillet, août et octobre sont les plus "chauds" avec, respectivement, 324, 437 et 372 candidats arrêtés, contre un repli en décembre avec seulement cinq candidats alpagués par les forces de défense et de sécurité.
6 Commentaires
Ardo
En Juillet, 2022 (14:27 PM)Eli
En Juillet, 2022 (15:03 PM)Merci de ces précisions. Elles sont bienvenues.
Vous avez raison, gouverner c'est prévoir... mais soyons honnêtes, regardons ce que nous avons comme alternatives dans le choix de nos leaders. Depuis toutes ces années avons-nous vu un seul ministre, un seul député, un seul homme d'état sortir du lot ? Ils semblent tous sortis du même moule avec cette absence de vision, ce manque de charisme, de cette capacité à entraîner le peuple vers un objectif, de stimuler, de motiver.
Dès qu'ils sont installés dans leurs fauteuils, qu'ils ont passeports diplomatiques, les gosses aux études à l'étranger, les voitures de fonction et les sbires pour les aduler, c'est fini, il n'y a plus personne. C'est arrogance, scandales, combines soit pour s'accrocher à son fauteuil ou pour en déloger un autre, visites incessantes chez les religieux pour éteindre les incendies sociaux et voyages. Finalement, nous avons les hommes politiques que nous méritons...c'est toute la mentalité, l'état d'esprit des potentiels dirigeants qui est corrompu depuis trop longtemps. Il faut sans doute attendre une nouvelle génération, un nouveau cru peut-être issu de la diaspora qui a grandi et évolué avec d'autres paramètres... mais malheureusement on ne voit rien venir de ce qui est à notre portée actuellement.
En attendant, quelques millions de jeunes veulent une vie décente, un salaire décent, un avenir qu'ils vont chercher ailleurs. Mais ailleurs c'est déjà trop tard...
8 milliards d'humains sur cette planète. C'est de là que viennent tous nos problèmes.
Nkhson
En Juillet, 2022 (18:20 PM)Ne nous trompons pas, les coupables sont ces grands bandits criminels, accédés au commande de l'état grâce au manque de discernement d'une bonne frange des populations. Un peuple systématiquement appauvri grâce à un mode de gouvernance sadique, dans le but d'user à profit leur précarité afin de les assouvir à leur seule volonté politicienne.
Le peuple est laissé à son désespoir, la frange majoritaire jeune subit les contrecoups de cette mauvaise politique et se retrouve sans issues, sans perspectives d'avenir. Macky et son régime clanique clientéliste ont tué l'espoir dans ce pays, les étrangers sont mieux traités ici que les indigènes.
Macky a réussi à exaspérer la fracture sociale en favorisant son clan, son parti dans la répartition des richesses nationales confirmant son option de gouvernance injuste, cynique qui consacre "le parti avant la patrie". Pendant que le peuple souffre de toutes sortes de privations, de difficultés majeures, c'est la bamboula des tenants du pouvoir, qui vivent dans un luxe insolent. A travers un train de vie, qui contraste avec la grande misère manifeste des pauvres "goorgorlus" sénégalais.
Ce régime criminel et son chef sont disqualifiés, ces dirigeants indignes auraient été déjà débarqués proprement dans un pays normal. Hélas! Le Sénégal demeure un pays de croyances, ou la patience et la résignation semblent encore prospérer, mais il y'a une limite à toute chose.
En tout état de cause, les événements de mars dernier constituent un message fort que ne semblent pas décrypté les autorités politiques du pays. S'ils persistent encore dans leur perception inique, incongrue de la gestion des affaires de la cité, alors ils seront responsables de toutes les conséquences fâcheuses, chaotiques qui en découleront pour le pays.
Participer à la Discussion