Le Comité de suivi des dépenses du fonds Force Covid-19 a déposé son rapport. Et globalement, tout se serait bien passé. Par contre, l’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP), à travers un audit indépendant, a décelé quelques anomalies dans l’exécution par huit autorités contractantes de marchés relatifs à l’utilisation de ce fonds.
Libération s’est intéressé au rapport concernant une convention liant le ministère du Développement communautaire, de l’Équité sociale et territoriale à la DER/FJ pour un marché d’achat d’oignons et de pommes de terre pour un milliard de francs CFA. Ces denrées devaient compléter les kits alimentaires destinés aux ménages cibles du Programme de résilience économique et sociale (PRES) mis en œuvre par le gouvernement dans le cadre de la riposte anti-Covid.
D’après le journal, 1638 tonnes d’oignons, à raison de 400 000 francs CFA la tonne, et 655 tonnes de pommes de terre, pour 450 000 la tonne, devaient être achetées auprès d’opérateurs financés par la DER/FJ.
«Les pièces justificatives de l’exécution de cette opération sont constituées de factures qui ne sont pas supportées par des contrats d’achats de produits agricoles», d’après les auditeurs.
Ces derniers ajoutent : «Les copies des ordres de virement qui nous ont été transmises ne portent pas les mentions attestant leurs dépôts effectifs à la banque et nous n’avons pas non plus les extraits de compte attestant de l’exécution par la banque des ordres de virement à elle transis par la DER/FJ.»
Pire, souligne Libération, reprenant le rapport d’audit, «les livraisons n’ont porté que sur l’oignon et pas sur la pomme de terre pour un prix unitaire de 425 000 francs CFA la tonne, en lieu et place des 400 000 francs CFA initialement prévus, et pour 2354 tonnes d’oignons sur une prévision de 1638 tonnes».
Libération s’est intéressé au rapport concernant une convention liant le ministère du Développement communautaire, de l’Équité sociale et territoriale à la DER/FJ pour un marché d’achat d’oignons et de pommes de terre pour un milliard de francs CFA. Ces denrées devaient compléter les kits alimentaires destinés aux ménages cibles du Programme de résilience économique et sociale (PRES) mis en œuvre par le gouvernement dans le cadre de la riposte anti-Covid.
D’après le journal, 1638 tonnes d’oignons, à raison de 400 000 francs CFA la tonne, et 655 tonnes de pommes de terre, pour 450 000 la tonne, devaient être achetées auprès d’opérateurs financés par la DER/FJ.
«Les pièces justificatives de l’exécution de cette opération sont constituées de factures qui ne sont pas supportées par des contrats d’achats de produits agricoles», d’après les auditeurs.
Ces derniers ajoutent : «Les copies des ordres de virement qui nous ont été transmises ne portent pas les mentions attestant leurs dépôts effectifs à la banque et nous n’avons pas non plus les extraits de compte attestant de l’exécution par la banque des ordres de virement à elle transis par la DER/FJ.»
Pire, souligne Libération, reprenant le rapport d’audit, «les livraisons n’ont porté que sur l’oignon et pas sur la pomme de terre pour un prix unitaire de 425 000 francs CFA la tonne, en lieu et place des 400 000 francs CFA initialement prévus, et pour 2354 tonnes d’oignons sur une prévision de 1638 tonnes».
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