Une large concertation est ouverte avec les futurs bénéficiaires des ouvrages hydrauliques que la SONES, pour le compte de l’Etat du Sénégal, va bientôt construire. Il s’agit d’une station de traitement de l’eau du fleuve d’une capacité de 12.000 m3/jour pour augmenter la production à Khor, d’un château d’eau de 3200 m3 à Sanar pour renforcer la capacité de stockage et d’un réseau pour améliorer la distribution. La bonne nouvelle a été annoncée par Charles Fall, Directeur Général de la SONES, ce jeudi, lors d’un Comité régional de Développement. Services de l’Etat, représentants des délégués de quartier, Imams, Badiénou Gokh, jeunes, entre autres, se sont vu annoncer la bonne nouvelle : le lancement imminent des travaux pour un coût de 15 milliards de FCFA. Charles Fall a estimé que le financement est déjà mobilisé par l’Etat, avec le concours de la Banque européenne de Développement (BEI), partenaire technique et financier. « Les travaux vont bientôt démarrer et vont durer 24 mois », a soutenu le Directeur Général de la SONES.
Ce projet est étudié depuis plusieurs mois même si son annonce intervient une semaine après le déboîtement d’une conduite de la station de pompage de Bango, sur le fleuve Sénégal. Cet incident a plongé la ville dans une pénurie gérée par la SEN’EAU, société d’exploitation du périmètre urbain. La mise en service des nouveaux ouvrages sécurisera mieux l’alimentation en potable de Saint-Louis. En effet, des efforts ont été fournis par les pouvoirs publics en dotant la ville de Saint-Louis d’ouvrages ayant porté la production à 18600 m3/jour en 2017 contre 15.000 m3/jour auparavant. Il s’agit de l’extension des stations de Bango (pompage d’eau brute) et de Khor (production d’eau potable) ainsi que la construction du château d’eau de Leybar qui a fortement amélioré la capacité de stockage. Aujourd’hui, cette progression de la production et de la capacité de stockage est confrontée à la demande, surtout dans les zones d’extension comme Ngallèle. La SONES en est consciente, selon son Directeur général : « Il y a une croissance démographique exponentielle qui est notée à Saint-Louis où, du fait d’une urbanisation galopante, les populations ont besoin d’un volume d’eau beaucoup plus important pour vivre », a-t-il analysé.
Toutefois, M. Fall rassure qu’avec ces nouvelles infrastructures d’alimentation en eau potable qui viendront renforcer le château d’eau de Leybar, ces difficultés ne seront plus qu’un mauvais souvenir. Ces nouvelles infrastructures d’alimentation en eau potable, permettront d’assurer, à l’horizon 2032-2035, la fourniture en eau à nos paisibles et braves concitoyens de Saint-Louis, Sanar, Ngalléèe, Maka-Toubé et des localités environnantes, a-t-il estimé avec optimisme.
3 Commentaires
Je note en passant qu'il faut à nouveau actionner les finances étrangères pour faire la moindre des constructions dans ce pays de mendiants.
Avec tout l'arget volé, le pays serait doté de canalisations et de chateaux d'eau dans chaque département .
Encore un pansement sur une jambe de bois.
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