Malgré l'interdiction de la marche initiée par "Aar Li Ñu Bokk" contre la hausse sur l'électricité, Guy Marius a réussi à semer les policiers chargés de faire respecter l'arrêté Ousmane Ngom qui interdit tout rassemblement en centre-ville.
Pis encore, pour interpeller l'activiste, les gardes rouges et les gendarmes en faction au palais ont dû intervenir. À ce raté des Rg, s'est ajouté l'attaque du tribunal de Louga par les souteneurs du maître coranique Cheikhouna Guèye, jugé pour avoir enchaîné ses talibés.
Ils ont mis à sac ce temple de Thémis sans être inquiétés ou arrêtés dans leur furie. Le ministre de l'Intérieur, interpellé sur cette affaire, aurait essayé de dédouaner ses hommes.
Dans cette affaire qui remet en cause le système de renseignement de sécurité de notre pays, c'est le directeur de la Sûreté publique, Abdoul Wahab Sall, qui est sous pression.
En effet, selon Le Témoin, depuis sa nomination, le commissaire Abdoul Wahab Sall peine à prendre ses marques. Pourtant, ce n'est pas faute d'expérience.
Ancien Directeur de la Police de l'air et des frontières, il semble avoir le profil du métier. Mais, le saccage du tribunal de Louga et la marche réussie sur le palais par l'activiste Guy Marius Sagna ont mis à nu des manquements graves quant à la sécurisation des édifices publics placés sous sa protection.
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