Le Sénégal a recensé plus de 86.000 malades mentaux dans ses hôpitaux psychiatriques en 2020, a révélé, dimanche, à Thiès, le docteur Babacar Guèye, responsable de la lutte contre la maladie dans le pays.
’’Au Sénégal, en 2020, le nombre de malades mentaux a augmenté conformément à la tendance mondiale. Nous avions enregistré 86.547 dans nos structures psychiatriques et 3.515 cas d’hospitalisation’’, a-t-il dit, en présidant la cérémonie d’ouverture de la 29-ème Journée mondiale de la santé mentale, célébrée pour la première fois au centre de santé mentale Dalal Xel de Thiès.
La schizophrenie représentait 19,4% de ce chiffre, suivie de la bouffée délirante aiguë (16,4%), tandis que la dépression était à 5,4%’’.
Le Docteur Babacar Guèye a précisé que ces données sont juste des statistiques hospitalières et qu’un système d’information plus global devrait permettre de documenter toutes les activités menées dans le domaine de la santé mentale.
Les problèmes de santé mentale ont une incidence sur tous les secteurs de la vie, notamment sur les résultats scolaires et professionnels, les relations avec la famille et les amis, la capacité à participer à la vie collective, a-t-il noté.
’’Les personnes atteintes de troubles mentaux graves meurent prématurément, jusqu’à 20 ans plus tôt en raison de pathologies physiques et vitales’’, a-t-il dit.
Il a souligné l’importance d’une jeunesse saine dans le developpement d’un pays, particulièrement dans un pays comme le Sénégal où plus 70% de la population est âgée de moins de 30 ans .
Il a mis en exergue un ’’fossé considérable’’ entre le nombre de personnes qui ont besoin de soins de santé mentale et celles qui y ont accès. L’accès aux soins de santé mentale devrait être amélioré a-t-il dit.
Le directeur de la lutte contre la maladie n’a pas manqué de relever les ’’progrès" accomplis par l’Etat du Sénégal, qui a recruté sept psychiatres, portant ainsi leur nombre au niveau national de 36 à 43, en vue de réaliser un ’’maillage national’’ et conformément à sa politique d’équité, a relevé Babacar Guèye.
Le Sénégal compte 15 structures de santé mentale, pour 391 lits, concentrées dans 8 régions. Sept d’entre elles sont à Dakar.
L’Etat a aussi renforcé la sensibilisation à travers le ministére de la Santé et de l’Action sociale, pour une meilleure connaissance des pathologies mentales par les populations et les prestataires de soins, a-t-il ajouté.
Selon, lui l’accent sera mis sur une gestion ’’pluridisciplinaire’’, impliquant les différents départements du gouvernement, la famille et la communauté, pour une prise en charge précoce des troubles mentaux.
Un projet de formation en ligne a été initié dans le but de former 600 agents, conformément à cette vision qui veut introduire la santé mentale dans les soins primaires, afin qu’elle ne soit plus l’affaire des seuls psychiatres, mais de tous les professionnels du secteur.
Babacar Guèye a annoncé la tenue dans les prochains jours d’une rencontre dédiée à la prise en charge des malades mentaux errants.
Il s’agira, a-t-il expliqué, de mettre en oeuvre une stratégie pour résoudre ’’définitivement’’ cette question, en relation avec d’autres démembrements de l’Etat, dont le ministère de l’Intérieur.
L’édition de cette année de la Journée mondiale de la santé mentale, axée sur le thème ’’Faisons des soins de santé mentale pour tous une réalité’’, a été l’occasion pour des experts de discuter de la problématique de la prise en charge des maladies mentales.
Le Réseau des associations pour la promotion de la santé mentale était représentée à cette rencontre, qui avait pour sous-thème ’’Les jeunes et la santé mentale dans un monde en évolution’’.
’’Au Sénégal, en 2020, le nombre de malades mentaux a augmenté conformément à la tendance mondiale. Nous avions enregistré 86.547 dans nos structures psychiatriques et 3.515 cas d’hospitalisation’’, a-t-il dit, en présidant la cérémonie d’ouverture de la 29-ème Journée mondiale de la santé mentale, célébrée pour la première fois au centre de santé mentale Dalal Xel de Thiès.
La schizophrenie représentait 19,4% de ce chiffre, suivie de la bouffée délirante aiguë (16,4%), tandis que la dépression était à 5,4%’’.
Le Docteur Babacar Guèye a précisé que ces données sont juste des statistiques hospitalières et qu’un système d’information plus global devrait permettre de documenter toutes les activités menées dans le domaine de la santé mentale.
Les problèmes de santé mentale ont une incidence sur tous les secteurs de la vie, notamment sur les résultats scolaires et professionnels, les relations avec la famille et les amis, la capacité à participer à la vie collective, a-t-il noté.
’’Les personnes atteintes de troubles mentaux graves meurent prématurément, jusqu’à 20 ans plus tôt en raison de pathologies physiques et vitales’’, a-t-il dit.
Il a souligné l’importance d’une jeunesse saine dans le developpement d’un pays, particulièrement dans un pays comme le Sénégal où plus 70% de la population est âgée de moins de 30 ans .
Il a mis en exergue un ’’fossé considérable’’ entre le nombre de personnes qui ont besoin de soins de santé mentale et celles qui y ont accès. L’accès aux soins de santé mentale devrait être amélioré a-t-il dit.
Le directeur de la lutte contre la maladie n’a pas manqué de relever les ’’progrès" accomplis par l’Etat du Sénégal, qui a recruté sept psychiatres, portant ainsi leur nombre au niveau national de 36 à 43, en vue de réaliser un ’’maillage national’’ et conformément à sa politique d’équité, a relevé Babacar Guèye.
Le Sénégal compte 15 structures de santé mentale, pour 391 lits, concentrées dans 8 régions. Sept d’entre elles sont à Dakar.
L’Etat a aussi renforcé la sensibilisation à travers le ministére de la Santé et de l’Action sociale, pour une meilleure connaissance des pathologies mentales par les populations et les prestataires de soins, a-t-il ajouté.
Selon, lui l’accent sera mis sur une gestion ’’pluridisciplinaire’’, impliquant les différents départements du gouvernement, la famille et la communauté, pour une prise en charge précoce des troubles mentaux.
Un projet de formation en ligne a été initié dans le but de former 600 agents, conformément à cette vision qui veut introduire la santé mentale dans les soins primaires, afin qu’elle ne soit plus l’affaire des seuls psychiatres, mais de tous les professionnels du secteur.
Babacar Guèye a annoncé la tenue dans les prochains jours d’une rencontre dédiée à la prise en charge des malades mentaux errants.
Il s’agira, a-t-il expliqué, de mettre en oeuvre une stratégie pour résoudre ’’définitivement’’ cette question, en relation avec d’autres démembrements de l’Etat, dont le ministère de l’Intérieur.
L’édition de cette année de la Journée mondiale de la santé mentale, axée sur le thème ’’Faisons des soins de santé mentale pour tous une réalité’’, a été l’occasion pour des experts de discuter de la problématique de la prise en charge des maladies mentales.
Le Réseau des associations pour la promotion de la santé mentale était représentée à cette rencontre, qui avait pour sous-thème ’’Les jeunes et la santé mentale dans un monde en évolution’’.
3 Commentaires
Mesures De Prudence
En Octobre, 2021 (10:57 AM)Reply_author
En Octobre, 2021 (12:50 PM)Reply_author
En Octobre, 2021 (13:10 PM)Défenseur
En Octobre, 2021 (11:21 AM)Pitié
En Octobre, 2021 (14:35 PM)Senegal
En Octobre, 2021 (12:57 PM)Participer à la Discussion