90% des échanges avec l'extérieur passent par le Port Autonome de Dakar. Mieux, 18 millions de tonnes de marchandises y sont traitées par an, générant 95% des recettes douanières et 30% du budget de l'État.
Toutefois, le Port est confronté aux problèmes de congestion, de retard dans la livraison, d'impact de sécurité, de lenteurs dans les procédures et d'absence de dialogue.
Composés de plusieurs maillons essentiels pour son développement, les acteurs estiment que le Port a besoin d'un cadre apaisé pour que chaque partie puisse travailler dans de très bonnes conditions.
Tout le sens de la rencontre de trois jours qui s'est ouverte ce samedi à Saly. "Elle constitue une véritable rampe pour réussir le pari de la transformation structurelle de l'outil portuaire décliné dans notre Plan Stratégique 2019-2023. C'est dans le cadre de la transformation structurelle de l'économie nationale telle que définie dans le Pse", a assuré Aboubacry Sadikh Beye directeur Général du Port Autonome de Dakar (Pad).
Ainsi, le Pad compte s'appuyer sur quatre objectifs stratégiques : la fluidité, la satisfaction de la clientèle, l'augmentation du chiffre d'affaires, la rentabilité.
Il s'agira alors de créer un cadre synergique et dynamique "permettant aux acteurs d'être les maîtres des nouveaux enjeux qui se dessinent pour le Port de Dakar. Nous allons procéder à un bilan diagnostic de la situation actuelle du port et définir une stratégie permettant d'apporter des solutions pérennes aux difficultés constatées, notamment dans les opérations d'approche et d'enlèvement des cargaisons", explique le Dg du Port.
Au sortir de cette rencontre, les acteurs mettront en place un manuel de procédures consensuel définissant le rôle de chaque intervenant.
"Ce rapport est un gage certain pour garantir la stabilité et la compétitivité du secteur portuaire" car le Port Autonome de Dakar veut être le moteur de l'émergence et de la relance économique du pays post-Covid.
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