Malgré les précisions de l'Administration pénitentiaire, le Frapp/France dégage, le Collectif pour la justice et contre les violences policières et les familles des détenus ont déclaré, ce vendredi soir, que plus de 35 prisonniers ont été mis en cellule d'isolement, au Camp pénal de Liberté 6, pour casser leur résistance face aux tracasseries et brimades quotidiennes qu'ils subissent.
D'ailleurs, à travers un communiqué, Guy Marius Sagna et Cie soutiennent que "le Collectif pour la justice et contre les violences policières et les familles des détenus appellent à la retenu et au calme".
"Déjà, la prison du Camp pénal est connue pour avoir des problèmes d'eau. Malgré tout, des gardes ont versé l'eau des prisonniers, douchant même les prisonniers avec le liquide précieux. L'Administration pénitentiaire a-t-elle besoin de faire cela aux prisonniers ?", relève le document.
Dénonçant les tortures verbales et physiques que certains gardes exercent sur les prisonniers, le Frapp, le Collectif pour la justice et contre les violences policières et les familles des détenus rappellent "qu'il n'y a guère longtemps, des gardes pénitentiaires s'étaient retrouvés en prison. Les gardes devraient bien tenir les prisons et y installer des traditions qui soient respectueuses des droits et libertés des prisonniers, car ils peuvent se retrouver dans la même position que ceux qu'ils brutalisent aujourd'hui".
Enfin, ils demandent à l'Administration pénitentiaire de ramener le calme à la prison du Camp pénal. "Un calme qui ne soit ni inhumain ni dégradant pour les prisonniers", précise-t-on dans le texte.
3 Commentaires
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En Novembre, 2021 (22:47 PM)Reply_author
En Décembre, 2021 (00:16 AM)Fouta Toro
En Novembre, 2021 (22:41 PM)Participer à la Discussion