Le foncier, or noir au Sénégal et important business, est devenu une véritable niche à problèmes. En face d'une démographie galopante : les convoitises, les pressions et les conflits sont visibles.
Selon le Pr Ibrahima Diallo de l'Université Gaston Berger, coordonnateur du réseau Nelga, Centre d'excellence pour la gouvernance foncière en Afrique de l'ouest, ''Les conflits fonciers deviennent de plus en plus présents au Sénégal. La population tourne aux environs de 16.000.000 habitants, en 2035 elle fera à peu près 25.000.000. En 2050, il est montré dans les statistiques que la population fera 35.000.000 d'habitants''.
Ainsi, il estime qu'une question centrale se pose : ''c'est comment le Sénégal va vivre en 2050, avec ses 35.000.000 habitants sachant que le foncier sera plus réduit avec les questions de salinisation des sols, le développement des infrastructures, le besoin de superficie''.
Bref, d'après lui, un véritable enjeu à régler les questions foncières se pose.
''Qui parle de pays apaisé va parler de développement durable, qui ne pourra pas se faire sans qu'on règle le problème foncier. Ainsi, le Nelga se positionne en termes de formation, de sensibilisation, d'accompagnement'', a soutenu M. Diallo au cours d'une formation organisée à l'endroit des parlementaires sur le thème : ''les enjeux et les défis de la réforme foncière''.
Le dialogue politique est important dans la gestion de la réforme foncière, a fait savoir Mamadou Thioune, haut conseil au CESE.
Bien que cette réforme ne soit pas nouvelle, elle sera innovée, indique-t-il.
''Il est urgent de résoudre cette situation parce qu'on ne peut pas se développer sans la paix. Nous sommes aujourd'hui en face d'une menace. Selon l'interprétation portée sur le foncier, l'État est victime comme les populations. Victime d'une administration domaniale qui aujourd'hui a pris l'initiative de faire des mutations sans procédure légale'', déplore M. Thioune.
Il affirme qu'avec l'apport des universitaires et les réformes, des solutions promptes à résoudre les problèmes pour la stabilité du pays et garantir les générations à trouver des terres disponibles seront apportées.
''L'augmentation de la population doit pousser à préserver les terres selon les directives de la Fao'', a-t-il soutenu.
14 Commentaires
Ibk
En Mai, 2022 (16:31 PM)Guy
En Mai, 2022 (16:47 PM)L'extremiste
En Mai, 2022 (16:58 PM)L'autre verite est que les politiciens ont vendu plusieurs terres à des etrangers.
Qui a les moyens d'aller vivre dans un pays normal, qu'il le fasse. Le senegal n'est pas un pays oû des etres humains peuvent vivre dignement. Fuyez le zoo avec votre famille si vous en avez les moyens. L'injustice y regnera toujours.
Jeunesse
En Mai, 2022 (17:37 PM)Cette innovation dans la gestion du fancier devra penser a approprier des terres aux agriculteurs qui les occupent a present, aussi favoriser les Senegalais par rapport aux etrangers dans l'aquisition et la conservation des domaines agricoles.
Une mutation ne pourrait se faire sans une identification du ou des proprietaires du titre existent...
L'anarchie au niveau des domains et du cadastre, l'ignorance et la tenacity des maires du Senegal, les faussaires , le manque de transparence entre la justice et le service des domaine et du cadastre, entre autres DEVRONS ETRE ASSAINIES......
Reply_author
En Mai, 2022 (21:00 PM)Tout le monde veut s'installer dans la capitale Dakar ou sa banlieue. La forte concentration, aggravera les problèmes de fourniture en eau, les embouteillages, l'évacuation des eaux usées (l'assainissement)... Toutes les sortes de pollutions seront le quotidien des sénégalais.
La délinquance va augmenter.
A cela s'ajoute l'immigration. Le Sénégal reçoit chaque année des milliers d'immigrants venant de la Guinée surtout. Ils sont vite naturalisés et deviennent des sénégalais.
Les études l'ont montré : l'écart entre les riches et les pauvres ne cesse de se creuser. Les riches deviennent de plus en plus riches tandis que les pauvres sombrent dans la pauvreté.
La menace est réelle. Il faut impérativement limiter les naissances. Après, on parlera de l'occupation des terres.
Toutefois il n'y a pas 2 solutions. C'est difficile à admettre, mais seul un dictateur bien cou*lleux peut faire table rase de tout ce meli-melo des fonctionnaires véreux et autres marabouts,
-faire des lotissements suburban à l'américaine (plus proche de notre culture géospatiale),
-aménager le territoire en conséquence avec une poigne étatique très sévère, élaborer un système moderne informatique où l'admistration traite directement avec les citoyens,
-les intermediaires et revendeurs indépendants interdits (prix au m2 fixés par les domaines nationaux),
-les constructions données exclusivement un nombre de sociétés agréées et triées sur le volet; les prix de vente aux citoyens étant toujours homologués par l'Etat,
-la maitrise par l'état d'un système bancaire performant pour le financement de ces entreprises agréées à la tête desquelles se trouve une SN HLM purgés de ses cafards et investissements de cadre financiers et polytechniciens. Si la BCEAO ne suit pas en baissant ses taux, notamment directeur, c'est au revoir l'uemoa.
Vous l'aurez compris, ce n'est ni avec cette administration sénégalaise de 2022, encore moins avec Macky Sall qu'une telle rigueur s'emparera de ce pays... Donc je continue de croire en la seule option d'une dictature éclairée pour extirper ce pays de ce désordre imprescriptible. Maintenant l'équation existancielle est comment un dictateur éclairé peut accéder au pouvoir dans ce pays...?
The Therapist
En Mai, 2022 (19:04 PM)C'est une bombe humaine la démographie. Qui va nous péter à la gueule bien avant 2050. Et ce ne sont ni les politiciens et encore moins ces parasites de religieux qui vont nous trouver des solutions. C'est à nous de réfléchir et de prévoir un avenir viable pour nos enfants en réduisant drastiquement les naissances.
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