Les universitaires, les chercheurs d’autres instituts, des responsables de programmes agricoles font front commun contre les ravageurs et les maladies qui affectent la productivité agricole. Des recherches ont démontré que 60 à 80 % des pertes de productions de mangues, d’anacardes et de maïs sont le fait des ravageurs et des maladies. C’est ce qu’indique, le coordonnateur national des agropoles, El Hadji Djily Mbaye Lô.
Cette rencontre a servi de moments de partage de connaissances. Les producteurs agricoles ont permis aux chercheurs, aux scientifiques d’apprendre sur les comportements des ravageurs et d’autres pathologies qui affectent les espèces végétales. " La réalité, ce sont les producteurs. Il y a des sciences qui sont basées sur les connaissances endogènes. C'est le producteur qui sait ce qu'il y a. Il ne peut pas l'expliquer scientifiquement et nous, nous venons en appui pour dire ce qui se passe et comment traiter ", informe l'enseignant chercheur à l'Université Assane Seck de Ziguinchor, Charabil Mohamed, du département de l’Agroforesterie. La croisade contre ces insectes et ces maladies revêt des enjeux dans la mesure où leur élimination permettra d’augmenter les productions agricoles et par ricochet d’améliorer les revenus des producteurs.
« La lutte contre ces maladies et ravageurs va permettre l'augmentation de la production de manière générale, et spécifiquement pour les filières mangue, anacarde qui sont sur la feuille de route de l'agropole Sud (Kolda, Sédhiou et Ziguinchor) », note le coordonnateur national des agropoles Djily Mbaye Lo.
Ce projet d’agropole ambitionne d’augmenter la production de mangue, anacarde et maïs de 40 %. Pour y arriver, il faut apporter des réponses, des méthodes adaptées à la lutte. Plusieurs solutions sont préconisées. Il s’agit de la lutte intégrée, la lutte biologique, la limitation de la déforestation, et si nécessaire la lutte chimique. Les producteurs de mangues, d'anacardes et de maïs, des trois régions, espèrent que les conclusions de cette rencontre seront soumises aux décideurs pour la mise place de stratégies efficaces de lutte.
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