Comment aller vers la période hivernale sans rencontrer des problèmes d'inondations ? Comment pousser les populations à s'approprier les ouvrages d'assainissement ? Comment lutter contre l'incivisme, le vol des couvercles ? Voilà autant de questions qui préoccupent actuellement l'Office National d'Assainissement du Sénégal (ONAS). En effet, avec l'hivernage qui s'annonce, le spectre des inondations plane et inquiète au plus haut point.
Ainsi, avec l’appui d’International Budget Partnership, l'Onas a initié un atelier de formation de deux jours à l'endroit des organisations communautaires de base (OCBS) représentatives de la banlieue, les collectivités territoriales, entre autres ont été formés sur l'entretien et la maintenance des ouvrages d'assainissement.
Djibril Badiane, directeur des Programmes à International Budget Partnership (IBP) : ''qui parle d’hivernage notamment dans la banlieue dakaroise, parle de problèmes d’assainissement et d’inondations. Durant l’hivernage, on constate beaucoup d’actes d’incivisme qui font que les ouvrages d’assainissement sont agressés. Il y a aussi des actes de vandalisme exercés sur ces ouvrages qui causent pour la plupart, beaucoup de problèmes d’inondations''.
Il ajoute : ''quand les ouvrages sont agressés et deviennent des dépotoirs d’ordures, l’eau se déverse naturellement au niveau des maisons, des espaces publics comme les écoles, les marchés, etc. Et cela va causer beaucoup de problèmes. Donc pour mieux prévenir ces problèmes, on a jugé nécessaire d’amener l’Onas qui a des techniciens qui maîtrisent les techniques de curage des canaux, à accompagner les collectivités territoriales. Mais également, à sensibiliser les populations sur comment préserver les grilles avaloirs et ne pas agresser ces ouvrages afin de vivre l’hivernage sans problème majeur''.
Les acteurs comptent descendre sur le terrain afin de sensibiliser davantage les populations sur l’importance de la préservation et de la maintenance des ouvrages d’assainissement.
2 Commentaires
Hé!
En Mai, 2022 (16:38 PM)Ça fait partie des charmes du jobs informels. Puisque nous ne maîtrisons pas toutes ces personnes et leurs activités (coordonnées, enregistrement au sein de fichiers de l'Etat et de ses démembrements...), c'est pas demain que ça va s'arrêter. Trop de bordel dans plusieurs aspects de notre Sénégal.