Dans la région de Tambacounda, les premières semences ont été enfouies sous terre depuis juin, dans la plupart des zones de culture. Mais face à la rareté des pluies, certains paysans de la région sont très inquiets, au regard de l’état des cultures dans les champs. Certains craignent que cette situation soit le signe annonciateur d’une mauvaise saison agricole dans certaines localités, notamment Kothiary, Sinthiou Malème, Nettéboulou, entre autres.
En effet, la situation pluviométrique n’est pas sans conséquence sur les récoltes de cette année, dans la mesure où la rareté des pluies, notamment leur mauvaise répartition dans le temps et dans l’espace, va certainement affecter les cultures et les perspectives de récoltes. Les cultivateurs sont formels : les semences, dont les cycles ne sont pas adaptés au rythme, ainsi qu’à la quantité des pluies, connaitront une baisse considérable de rendements.
Une situation qui risque de créer une insécurité alimentaire, quand on sait que depuis quelques années, ces populations, dont l’activité principale est l’agriculture, sont confrontées à une crise sécuritaire sans précédent.
Cependant, il faut noter que contrairement à ces zones de Tambacounda, des localités de la région de Kédougou telles que Bandafassy, Missirah Sirimana et Khossanto connaissent une pluviométrie relativement bonne.
C’est pour dire que ces zones rurales connaissent, en plus de la crise, des variations climatiques. En tout cas, cette mauvaise répartition des pluies fait souffrir davantage les populations de la région de Tamba qui sont déjà touchées par une insuffisance alimentaire.
Pourtant, le ciel continue de s'assombrir sans ouvrir ses vannes. Pourvu que les prières formulées pour un bon hivernage lors de la fête de l'Aïd-El-Kébir soient exaucées.
5 Commentaires
Ngoryoff
En Juillet, 2022 (14:14 PM)Casseroles
En Juillet, 2022 (16:49 PM)Demandez des comptes à qui vous savez.
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