Les travailleurs de l’université Assane Seck de Ziguinchor observent un mouvement d’humeur. Selon les informations d’iRadio, le personnel administratif, technique et de service a décrété 48 heures de grève renouvelable. Ces derniers réclament une revalorisation salariale, l’augmentation de l’indemnité de logement et le respect des protocoles d’accords signés en 2018.
Les travailleurs menacent même de bloquer l’ouverture de l’année universitaire 2022-2023. Pour le coordonnateur des syndicats autonomes des travailleurs des universités et des centres universitaires régionaux, Sidath Sané, «l’Intersyndicale des universités des centres des œuvres et des ISEP condamnent fermement l’omission volontaire du PAS sur la question de la revalorisation salariale, mais aussi sur la lenteur notée sur la signature du décret noté 2103 fixant le régime applicable au personnel administratif, technique et de service des universités».
Il rappelle que le président de la République, compte tenu de la cherté de la vie et des difficultés liées à la période post-Covid, a procédé à la généralisation de l’augmentation des salaires de tous les agents de l’État au courant du mois de juillet 2022, avec un effet rétroactif.
Depuis lors, les personnels administratifs, techniques, et de service des universités, des centres des œuvres et des ISEP attendent toujours son effectivité.
Par ailleurs, il fustige le comportement du ministre de l’Enseignement supérieur sortant qui n’a fait que jouer au dilatoire et n’a pas mis en œuvre cette volonté du président de la République. C’est pourquoi «l’Intersyndicale exige, et sans délai, la revalorisation des salaires, mais aussi la signature du projet de décret».
À cet effet, elle interpelle le nouveau ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation pour une diligence rapide de ce dossier. «Sans quoi, pas d’ouverture au niveau des campus universitaires», prévient-elle.
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