La Fédération mauritanienne de football (Ffrim) est sortie de sa réserve, pour apporter la réplique sur les accusations portées sur le président de la Ffrim, Ahmed Yahya, suites aux transferts des deux joueurs, Aly Abeid et El Hacen El Id, vers le club espagnol d’Ud Levante. Il a été accusé de détournement portant sur un montant de 75 000 euros.
«La justice vient de rendre un verdict au terme duquel elle condamne la Fédération mauritanienne de football (Ffrim) à verser, une seconde fois, le montant de 75 000 euros à l’Asac Concorde, suite au transfert des deux joueurs Aly Abeid et El Hacen El Id vers le club espagnol Ud Levante», se désole la Ffrim dans un communiqué qui nous est parvenu à Seneweb.
Ainsi, la fédération constate, avec regret, que «la justice condamne notre institution à payer, une seconde fois, un montant qu’elle a déjà versé au Bureau exécutif de l’Asac Concorde, élu en 2016».
Face à cette situation, renseigne le document, la Ffrim envisage d’user des moyens légaux de défense contre cette décision. «Mais si, pour une raison ou une autre, nous devrions reverser ledit montant, nous le ferions au profit du Bureau exécutif, reconnu par les instances nationales et internationales du football, et sous le magistère duquel l’Asac Concorde a remporté le titre de champion de Mauritanie en 2017 et participé à la Ligue des champions de la Caf ainsi qu’à la Coupe arabe des clubs, la même année», explique la note.
A titre de rappel, la fédération renseigne que les personnes à l’origine de la plainte au nom de l’Asac Concorde, avaient déjà saisi la Fifa et la Commission du statut du joueur, seules, avec le Tribunal arbitral du sport (Tas), compétentes pour traiter des cas du football.
Déboutées à ce niveau, elles se sont rabattues sur les juridictions ordinaires nationales, pour obtenir ce verdict après plusieurs démarches.
Par ailleurs, dans leurs publications, explique la même source, certains «individus malintentionnés» essayent d’impliquer le président de la Ffrim, Monsieur Ahmed Yahya, comme ayant été condamné, dans le «dessein inavoué de porter préjudice à son image» en tant qu’homme réputé propre aussi bien sur le plan national que dans les plus hautes sphères footballistiques continentales et internationales.
«Là, il importe de préciser que la décision de justice en question condamne la Ffrim en tant qu’institution et non la personne d’Ahmed Yahya, à moins que cela n’entre dans le cadre de la campagne de dénigrement savamment orchestrée depuis quelque temps par certains milieux connus pour leur hostilité aux progrès qu’enregistre notre pays dans tous les domaines et en football, particulièrement», précise la fédération.
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